Suisse | Vaud

Rochers de Rayes

Les Rochers de Rayes sont une modeste chaine de montagne lovés à coté de la chaine des Vanils fribourgeois. Par contre c’est une randonnée bien jolie. J’ai déjà eu l’occasion d’y venir en été et en hiver.

Rougemont

Le départ se fait depuis le haut de Rougemont, dans le dédale des routes d’alpage. Il est possible de se garer, il y a quelques places de parc, mais elles ne sont pas légions.

Nous partons par un sentier en sous bois, assez joli avec le ruisseau qui a parfois bien creusé son lit.

Route

Puis nous suivons la route d’alpage. L’intérêt vient que la vue se dégage, que les fleurs sont belles et que la buse plane au-dessus de notre tête

Ferme

Puis nous passons devant plusieurs fermes dont une fort jolie (Raye du Baillif), autant les murs que le toit en tavillons. Superbe avec le petit massif des Rochers de Rayes en arrière plan.

Puis on quitte la route pour un chemin d’alpage et passons devant la dernière ferme. Après un moment, nous bifurquons dans une combe (Ruisseau de la Manche) où le chemin s’estompe. La progression n’est pas compliquée, mais il faut regarder où nous mettons les pieds, les vaches ayant massacré le secteur (en fait le chemin file dans la combe suivante pour passer par la ferme Combette. Merci les vaches de brouiller les pistes !). Sous un gros bloc rocheux, sous le col, les barbelés compliquent la tache. A droite barbelés, à gauche un fils électrique. Va pour ce dernier. Mais le terrain devient du hors piste raide peu confortable. Le bonheur est de rejoindre le sommet au niveau de la large crête. Nous revenons un peu en arrière pour profiter de la vue sur Brenlaire et Folliéran et droit devant les Dents de Ruth et Savigny. Fort joli. Les Alpes au loin, sont un peu pris dans les nuages. Nous marquons, là, la pause casse croute parmi les gentianes pourpres.

Rochers de Rayes

Nous repartons et filons par un sentier assez déversant Un passage pentu, une courte chaine et nous rejoignons une sorte de col sous la Dent de Combette. Nous basculons dans le flanc NO, abrupte mais joli de la Dent de Combette. Il faut remonter pour atteindre un col. Un dernier passage en dévers, qui demande un zeste d’attention permet de rejoindre le plateau des Rochers de Rayes.

Gouille

La météo se voile de plus en plus, la pluie est annoncée pour la soirée. Nous croisons un peu de monde sur cette crête et filons par une pente douce, dans un pâturage bien fleuri, pour la gouille (Pt1923). Une petite gouille où deux libellules virevoltent. Deux cadavres de libellules flottent à la surface, des exuvies de deux libellules mortes, prisonnières de leur ancien corps. La vie sauvage est dure. Un triton vient compléter ce petit monde. Nous restons un bon moment devant cette gouille. Puis nous repartons, le chemin passant entre des arbres. Il file en dévers et parfois pentu, avec des zig et des zags. Ce passage demande un peu d’attention car il y a des rochers. Ensuite on longe un vieux mur de pierres sèches pour retrouver un pâturage.

Route

Deux fermes plus loin (La Matte et Belles Combes), il nous reste à descendre par la route d’alpage, peu passionnant, si ce n’est de croiser l’apprenti paysan et de babiller avec lui. A la fin on retrouve la route goudronnée, la jolie vue sur le Rubli et Videmanette, et ainsi rejoindre le parking du jour.