France | Haute-Savoie

Roche Parnal

La journée est annoncée belle, mais la neige ayant bien fondu, je me décide pour une randonnée à pieds plus basse. L’idée de la journée est de monter à la Roche Parnal où je suis déjà passé devant (voir cette randonnée). L’idée est de varier les plaisirs et de monter par le versant E depuis Le Petit Bornand-les-Glières.

Le Petit Bornand-les-Glières

Je me gare au mieux le long de la route de Morat (peu de place) et monte tranquillement le long du route. Je croise un homme devant sa maison atypique et discute avec lui. Puis je file en forêt, par un chemin plus utilisé par le bétail que les hommes.

Morat

J’arrive à Morat et bifurque devant une maison en forme de L. Surprenant. A partir de là, le chemin file en forêt et devient pentu, mais c’est un chemin confortable. Le sentier louvoie, entre ombre et soleil en cette saison. On remonte le long du Ravin des Fingles. Ce secteur est joli.

Lova

Vers 1200m, je passe devant une ruine, on dirait un séchoir à foin. Quelques bouteilles vides montrent que certains non pas compris les bases du savoir vivre. Plus haut, j’arrive devant un petit pâturage et sa ferme imposant de Lova. Je poursuis et passe devant une ruine au-dessus de 1300m.

Falaise des Tampes

Une dernière montée fait passer sous la falaise des Tampes. Le sentier devient enfin doux, si ce n’est qu’il traverse des couloirs d’avalanches. Donc impraticable en cas de neige. D’ailleurs j’ai quelques micro-névés. Vers 1500m, je cherche le chemin mentionné par la carte pour Lavouillon, mais rien. Je me rabats sur le deuxième option. Je trouve de la neige, petite ambiance frigo. Mais il y a des traces d’ongulés ce qui égaie ma progression.

Lavouillon

Je file à Lavouillon, pensant trouver une vue dégagée et c’est le cas. Je profite un peu de cette vue et lit le panneau informant que le chemin de descente pour Morat est dangereux et à nos risques et périls. Ma planification est de descendre par le Creux des Sarrasins, mais cette invitation est trop tentante. Je visite le séchoir à foin, il y a un traineau, un vieux râteau … et des bouteilles de vin vides ! Sinon c’est très joli.

Chalets de Tinnaz

Je rebrousse chemin et m’engage par la combe la plus à l’E. Retour au frigo et dans la neige. Mais que les traces des ongulés sont nombreuses. Je passe devant une souille (bain thermal pour animaux). Je m’égare un peu, mais finis par arriver aux Chalets de Tinnaz. La vue s’ouvre et je retrouve le soleil. C’est fort joli. Au loin la Montagne de Sous Dine et la Roche Parnal. Je traverse au mieux le large pâturage, avec sa neige.

Roche Parnal

Je finis par sortir d’une forêt clairsemée pour couper le sentier du Col du Freu. Au loin, je vois des personnes et dans les hauteurs des Tampes des grimpeurs parlent. Désormais je monte droit en haut. Ca devient vite raide (pente à max 36°), les muscles chauffent et le coeur bat la chamade. Mazette le secteur se mérite. Je finis par rejoindre une sente que je suis. Après un bel effort, je finis par arriver au sommet de Roche Parnal, marqué d’un beau cairn. La récompense est la vue qui s’ouvre, du Jura, Dents du Midi, massif du Bargy, Mont-Blanc, Aravis et tous les autres. Quel endroit magnifique pour la pause casse-croute.

Descente

Mais il est presque 15h et il faudrait se secouer les puces, il me reste 2h avant le coucher de soleil. Je coupe droit dans la pente de la Roche Parnal et rejoins le plateau. Je repasse devant les Chalets de Tinnaz avec les jolies couleurs de fin de journée.

Lavouillon (bis)

Depuis les Chalets de Tinnaz, j’emprunte l’autre chemin non emprunté à l’aller pour rejoindre Lavouillon. Le soleil baisse et le séchoir à foin est déjà dans l’ombre. Je m’engage dans le chemin annoncé dangereux. La trace est moyennement marqué et le précipice assez proche. Je descends et arrive à un chalet flambant neuf.

Câbles

Le chemin descend en forêt, il est pentu sous une falaise puis il zigzague. C’est agréable avec les feuilles. Puis j’arrive aux passages qui justifient la dangerosité annoncée. Vers 1200m, il faut traverser plusieurs couloirs à avalanches ou passer sur des passages étroits. Le tout est bien sécurisé par des câbles. Puis j’arrive dans un pierrier. Le chemin devient nettement confortable.

Les Combettes

Il me reste à descendre en forêt (la carte IGN n’est pas trop à jour ici) pour rejoindre Les Combettes. Je vis les derniers instants du coucher de soleil sur les Rochers de Leschaux et le Pic de Jallouvre. Superbe. Je rencontre un paysan bien sympathique aux Combettes. Puis je poursuis par un sentier pour retrouver la route et ma voiture.