Suisse | Vaud

Refuge des Pralets

Le refuge des Pralets est une ferme transformée en refuge et tenus par des bénévoles en hiver depuis 1976. En été, le berger prend le relais (tarif plus élevé donc). Coincé entre le col du Marchairuz et Mollendruz, il est facilement accessible. Le but de la randonnée est de lui rendre visite.

Arzier

Le point de départ est dans les hauts de la commune d’Arzier, le long de la route du Marchairuz (Pt913). Je me gare dans le grand parking à l’intérieur de ce virage, mais il est plus simple de se garer de l’autre côté (dans ce virage prendre la route au NO).

Le Mollard

Nous partons, après avoir traversé la route (d’où l’intérêt de partir ailleurs) par un chemin qui s’enfonce directement en forêt. C’est joli et agréable. Les raquettes restent dans la voiture, pas de neige au départ, pour plus haut il faudra faire avec. Le portage me semble trop long. La météo avait annoncé un stratus à 1200m, mais aujourd’hui il s’élève à 2000m. C’est ballot, ma préparation est faite !

Dans la discussion, je rate une bifurcation, mais c’est l’occasion de passer au Mollard (rien à voir) et surtout le pâturage après, bien plus intéressant. Un joli sentier qui longe un vieux mur de pierres sèches (en piteux état, mais charmant avec la mousse) nous ramène sur le droit chemin.

Ruine du Couvent d’Oujon

Nous arrivons à un panneau touristique mentionnant le périmètre du Parc Jura Vaudois. En effet il y a des restrictions, le chemin autorisé en hiver sont limités afin de préserver la faune. Mon parcours est donc adapté (avec une erreur, voir plus bas), il n’est pas possible de varier.

Des panneaux informe sur un sentier spirituel. Saint Augustin écrit de jolies phrases, mais à la fin on se demande quel était la question !

Puis on débouche sur l’ancien Couvent d’Oujon dont il reste des ruines. La neige est présente et le lièvre semble apprécier les lieux. La reforme protestante a eu raison de ce couvent. On le traverse au milieu à s’imaginer une vie ici. Puis la réalité nous rattrape car il faut enjamber un mur de pierres sèches. Les chemins passent sur les côtés, zut !

Combe au Roc

Désormais il faut composer avec la neige et le gel. Tiens les mini-crampons serait bien utiles !

On rejoint une route d’alpage. Une voiture est passé laissant ses sillons. Cela facilite la progression, mais gare au gel qui y trouve refuge. Nous arrivons devant la ferme de la Combe au Roc. Toilettes ouvertes, une étable aussi et devant une table. Va pour une pause thé.

Les Bioles

Nous repartons. Un vieux 4×4 avec son odeur crasse de diesel passe sur la route. Pouah ça puir ! Voilà le fautif des traces. Puis un hélicoptère tournois bien 20 minutes dans le ciel. Décidément les lieux ne sont pas paisibles. On passe devant la ferme des Bioles toujours en suivant la route. Puis au Pt1235, il y a un petit parking avec un panneau (La Combette Combe Grasse) bien vieux (vert/blanc).

Grande Enné

En suivant la route, avec une courte montée on rejoint une bifurcation (Pt1284). Les traces de voiture vont tout droit, mais pour nous, nous bifurquons à droite pour Grande Enné (erreur de ma part, ce passage est en dehors de la route autorisée en hiver, il faut poursuivre sur la route via Marais Rouge). Là il faut désormais brasser la poudre. Tiens les raquettes me manquent ici !

Les Pralets

On rejoint la piste de ski de fond, damée. C’est le passage le moins tranquille car on à l’impression de déranger. Va pour se mettre en colonne. Si un skieur vous fait une remarque, dites gentiment qu’en hiver c’est la seule route autorisée. On la suit, traversons une forêt pour longer un long pâturage. Ainsi on arrive au refuge des Pralets où plusieurs skieurs stationnent. Il y a à l’extérieur des toilettes sèches tout confort (radio DAB en prime !). La porte est ouverte et nous rentrons. Pendant le trajet la pensée d’une fondue a germé, mais le doute m’a assailli. En arrivant c’est confirmée, le gîte n’est gardiennée qu’en fin de journée pendant le weekend. Va pour grignoter nos picnics dans le froid. La visite des dortoirs vaut le détour, c’est sobre, mais mignon.

Crêt de Grison

Après la pause nous repartons, toujours en suivant la piste de ski de fond. Certains fondeurs sont trop occupés avec leur chronomètre et oublient de répondre à nos salutations. Un autre monde ! Nous arrivons à une bifurcation, un panneau du parc touristique en prime. Là, nous filons à droite par une route sous le Crêt de Grison, c’est la Combe de la Valouse. Tiens encore des traces de voiture. Par contre c’est le secteur où nous voyons le plus de traces d’animaux : lièvres et chamois.

Stéphanie

Nous poursuivons et croisons trois personnes dont Stéphanie, la gardienne bénévole du refuge des Pralets. Une belle rencontre. Le refuge existe depuis 1976, en été c’est le berger qui l’occupe, en hiver c’est l’association du ski-club La Gamelle. Le refuge n’est gardienné que le weekend, mais il est possible de réserver en semaine.

Chasseur

Puis nous poursuivons et à peine plus loin, croisons un chasseur avec son véhicule. Ils ont le droit à une autorisation de circuler dans le parc, pour chasser le sanglier 10 mois par an.  Le lynx et deux loups sont bel et bien présents dans la région. Par contre le nombre de chamois diminuent, le lynx en croque un par semaine ! Donc dans le secteur de La Dôle le nombre de chamois est passé de presque 150 à un peu plus de 40 en quelques dizaines d’années ! Il a faim le lynx !

Fontaine des Rochers

On suit la route, toujours avec prudence à cause des traces de voiture gelées. Nous passons devant la fontaine des Rochers (déjà visité lors de cette randonnée). Presque en face il y a un sapin blanc bien grand (nommé dans ce cas président) avec son panneau d’information. Peu après une clairière permet de voir la chaine des Alpes, surtout le Mont Blanc. La météo du jour laisse juste deviner les formes.

La Pessette

Après la ferme La Pesette, nous empruntons le chemin d’été, petit écart par rapport au chemin autorisé du Parc Jura Vaudois.

Camping du Jubillet

Nous passons devant le camping du Jubillet, possible de passer dans la forêt ou la route

Forêt du Jubillet

Puis on s’enfonce dans la forêt du Jubillet. Ici il faut être attentif aux bifurcations car les options sont nombreuses. Nous suivons le sentier botanique, en cette saison, rien à voir. Il serait préférable de le suivre intégralement car c’est un bon raccourci.

Arzier

A la fin le sentier remonte, un dernier effort pour rejoindre Arzier et le parking du jour.