Suisse | Valais

Tête de la Payanne

La Tête de la Payanne est un sommet qui est sur la chaine entre le Six Blanc et le Mont Rogneux, sommet qui est rarement un objectif en soi car plutôt sur la route pour d’autres camarades. La vie est injuste je sais. J’ai déjà eu l’occasion de venir en été ou en ski (voir cette randonnée). L’idée de la journée est d’y aller en raquettes à cause du manque de neige depuis Bruson.

La Darbellaire

A l’O de Bruson, il y a un lieu-dit nommé La Darbellaire (une ferme surtout). Là c’est la seule route qu’il est possible de prendre. Comme il n’y a pas de neige à Bruson, je décide de poursuivre par cette route forestière. Un peu de neige, un peu plus et vers 1250m, je décrète que ma brave voiture a assez souffert et je me gare sur un élargissement de la route.

Bisse des Ravines

Je mets les raquettes et il a juste assez de neige pour marcher avec. Au virage du Pt1259, il y a une maison en bois récente et ouverte. C’est la maison du bisse des Ravines, ouverte (un banc, une table ronde). Il y a de la lecture dedans, mais je n’ai pas envie d’enlever mes raquettes.

Rénarosse

Je poursuis par la route forestière, tranquillement. Je rejoins ainsi facilement le bas du hameau de Rénarosse entre fermes et chalets. L’occasion de sortir au soleil. Hum que c’est bon ! Je serpente dans ce hameau en suivant les traces d’un lièvre, après tout il est chez lui et connait les lieux ! Mon cheminement n’est pas droit car il y a de la pente vers le haut. Il faut viser le dernier chalet nommé Bambi.

La Vintsié

De là, je poursuis par la route forestière tout tranquillement. La vue s’ouvre en partie sur les montagnes de Verbier. Je traverse le haut du hameau de La Vintsié. Dans le haut de la clairière, mon topo dit de monter à travers Le Bourot. Au début d’accord, mais les vernes s’accumulent. Tiens à gauche le chemin d’été est bien plus sympathique. Va pour cette option. Excepté un rocher non enneigé, c’est régulier. Par contre il y a plein de traces de lièvres et quelques écureuils. Un peu de chamois aussi.

Le Tseppi

Je sors de la forêt pour déboucher dans le bas du vaste pâturage du Tseppi. Là je monte au mieux, plus ou moins raide. Je passe devant un chalet et une écurie. Je poursuis en légère ascendance, mais surtout en dévers. Pas des plus confortable. J’ai du mal à imaginer la suite du cheminement, le topo d’y de poursuivre tout droit. Cela ne m’enchante guère car en plus je suis à l’ombre avec une ambiance freezer. Une vieille trace de skieur m’incite à bifurquer à droite, plein E. C’est pentu pour ne pas dire raide, mais régulier et sans soucis. Je croise une fois la route, j’hésite à la suivre, mais elle est entièrement à l’ombre. Sur ma droite le soleil m’appelle. Va pour cette option. Ulysse a su résister aux chants des sirènes, moi non !

Grande Teppe

Je croise une deuxième fois la route et je décide de la suivre. Cela fait un détour car mon objectif est de viser les écuries de Mille. détour, mais le droit en haut est épuisant. En plus je rejoins le soleil. J’arrive à un panneau d’été. Au loin se dresse la Tête de Payenne et je comprends que mon timing ne me permettra pas d’y aller. Au rage oh désespoir ! Mais je me montre courageux et ne pleure pas. Le cheminement en raquettes prends plus de temps (surtout à la descente) qu’en ski.

Ecuries de Mille

Le soleil me dit de rester à Grande Teppe pour la pause picnic, mais je décide en guise de plan B d’aller quand même aux écuries de Mille. En soi cela n’amène rien de plus, sinon d’avoir un objectif et de sécher mes larmes ! En montant par le chemin d’été, je vois de loin trois skieurs. Ça va plus vite pour eux en descente. Je finis par arriver aux écuries de Mille, tout est fermé à clé. Il fait froid et je m’empresse de descendre par la route.

Le Veyà

Je retrouve mon panneau d’été, tout le secteur est à l’ombre. Je poursuis en descente, assez pentue, mais agréable en choisissant bien son cheminement dans le pâturage de Le Veyà. Je croise deux fois la route puis file à gauche par une route forestière toute tranquille.

Le Tseppi

En sortant de la forêt, on débouche dans le haut du vaste pâturage de Le Tseppi. Une étable est ouverte. En contrebas un chalet avec une pierre en guise de chaise me permet de faire la pause picnic. Il n’est jamais trop tard. Le soleil brille sur les montagnes de Verbier et la lumière réfléchie éclaire ce secteur.

Rénarosse

Je reprends ma route et descends le pâturage du Tseppi. En bas à gauche, il y a le chemin d’été. Mais aucun marquage et le sentier semble à l’abandon : il a beaucoup d’arbres par terre. Difficile de lire le cheminement et je suis obligé de faire des aller-retours. Juste à un tronc d’arbre coupé, une flèche vers le bas m’indique le sentier. Une courte section raide, puis un cheminement plus ou moins en suivant une sente. Plus bas je vois des vieux bâtons de ski. Puis beaucoup en débouchant dans un petit pâturage. Tiens le berger doit s’en servir comme poteau. Je suis ce pâturage et en bas à droite, je retrouve un sentier que je finis par perdre. Mais le terrain se descend facilement, des arbres étant coupés. Il me reste juste à rejoindre la route, court passage raide.

Là je retrouve le hameau de Rénarosse, il me reste à le traverser au mieux pour retrouver mes traces de la montée. Je rejoins par la route forestière, mon parking improvisé du jour. Il faut juste faire gaffe en roulant en voiture car la route est désormais gelée !