Suisse | Berne

Arnätschistand

Arnätschistand, voilà un nom de sommet peu connu. Il est dans les hauteurs de l’Arnensee (lac d’Arnon) dans la région du Col du Pillon, canton de Berne.

Feutersoey

Le départ se fait sur le parking dans les hauteurs de Feutersoey. Il est payant (5.- CHF via l’automate ou Twint). Je pars, en passant la barrière (fermée en hiver) de la route pour l’Arnensee. Elle est enneigée, mais le paysan y passe avec sa voiture. Elle est donc fraisée.

Tschärzibach

On suit le cours d’eau local, Tschärzibach. C’est tranquille, mais long. On change de rive via un pont. Il faut poursuivre tout droit, alors que la route pour la ferme file à gauche. On poursuit sur la route, mais non dégagée. A un moment, il faut passer sous un paravalanche en béton, l’eau coule au-dessus et a gelé. Joli, mais sous ce passage, il n’y a pas de neige. On longe la paroi rocheuse qui s’effrite en partie sur la route.

Underi Längi Weid

Je finis par arriver dans un pâturage, je quitte la route pour passer devant une ferme, occupée. Petite descente, encore un petit peu de route et je débouche dans un pâturage de Underi Längi Weid. Désormais, il faut monter sur la droite, c’est pentu. La neige en ce jour est en partie faible (zones herbeuses). Mais je peux monter sans soucis. La montée est constituée de conversions. Vers le haut, on bifurque sur la gauche, pour passer dans une zone peu boisée, entre deux sections de la forêt.

Ussere Witteberg

Cela me fait arriver dans le bas d’un petit pâturage. Je le remonte (pentu vers le haut), pour atteindre le pâturage de la ferme Ussere Witteberg. Le cadre s’ouvre, la pente est douce. Sans soucis, je parviens … sur le toit de la ferme Ussere Witteberg ! Bon, c’est juste pour le plaisir, on peut l’éviter. Sur la droite, le sommet du Witterberghore. Il est possible d’y monter et je l’ai dans mon viseur (j’y suis allé, depuis l’autre côté via Unders Meili). Mais en ce jour, ce secteur S est ravagé par des avalanches et le manque de neige. Tant pis.

Crête

Je passe la ferme et poursuis par une pente régulière et des petits épicéas isolés. Je finis par atteindre la crête, ou plutôt croupe.

Arnätschistand

Dorénavant, je longe cette croupe, sur le flanc droit (dans la pente). Le but est d’éviter la corniche. Une descente et c’est la montée finale qui me permet d’accéder au petit plateau sommital de l’Arnätschistand ou plutôt l’antécime. J’enlève les skis et file par la crête, encore sur le flanc droit pour éviter la corniche. Sommet atteint, je rebrousse chemin. Je profite d’une pause et de la vue, certes assez grise, mais dégagée. C’est un joli cadre.

Undere Witteberg

Les peaux partent dans le sac et j’amorce la descente. Neige moyennement agréable. Je reste assez proche de la falaise S. Il y a une possibilité de descendre par un couloir. Je finis par le trouver, mais une avalanche et le soleil ont fait disparaitre la neige sur le haut. Tant pis. Je file sur la gauche pour descendre ce vaste pâturage et passer devant la ferme d’Undere Witteberg. Juste après, il faut s’enfoncer dans le sentier à travers  la forêt. Étroit, on skie vite. Brave chasse-neige, bien utile dans ce genre de situation.

Underi Schüpfeweid

On sort dans le pâturage suivant, celui de la ferme Underi Schüpfeweid. Dernier pâturage, en neige bien transformée.

Tschärzibach

Je retrouve la route et rejoins deux hommes. Deux frères qui viennent de descendre La Floriette et vont prendre le bus à Feutersoey. Longue discussion avec ces frères du canton de Vaud. Puis on reprend la progression, par la route. La route, montée à l’aller, il faut désormais la descendre. Parfois on pousse, parfois on skie vite, parfois lentement, en suivant le Tschärzibach.

Feutersoey

Cela permet de retrouver le parking du jour à Feutersoey, en disant au revoir à mes camarades d’un instant.

Conclusion

Le sommet Arnätschistand est un sommet peu parcouru, mais facile d’accès. On peut éviter la crête finale en restant dans le pâturage et atteindre le sommet au dernier moment. Il y a des variantes (couloir S), descendre par mon cheminement ou celui de la montée. Il y a une longueur, car il faut longer la route le long du Tschärzibach.