Suisse | Berne
  1. Peuchapatte
  2. Biaufond
  3. Mont-Soleil
  4. Creux de Glace
  5. Combe Grède
  6. Saignelégier

La veille nous étions arrivés dans la Métairie de Morat, au N du Petit Chasseral. Repas et couverts furent servis là, mais point le gîte, puisque cette nuit nous dormirons à l’hôtel mille étoiles. Les arbres ne sont pas légions et il a fallu chercher des épicéas accueillants pour la nuit. Surtout que la pluie est annoncée, mais vu que le réseau dans ce fond de trou est aussi fourni que des EUR dans les caisses de l’Etat Grec, il a fallu se contenter d’approximations. Bref courageux ou kamikazes, la quête de l’épicéa commença, mais les bougres, vu le terrain mal plat, il n’offrait que de piètres reposoirs pour nos corps épuisés. In fine c’est l’avant toit de la cabane qui a offert un semblant d’abri. Tels des mouches autour d’un morceau de sucre, nous fumes nombreux a apprécié cet avant toit.
Mais en plein milieu de la nuit (03h30), l’hotel mille étoiles c’est transformé en mille gouttes. Ambiance pissevache. Le plan B (la grange locale) ne fut pas actionné, kamikaze est d’un titre de noblesse qu’on ne bafoue pas pour si peu. Bref le sursac a fait son effet, excepté d’évacuer l’humidité.
Le réveil fut un remake I am singing in the rain, ce qui a le dont de me pisser … de rires. Le déjeuner fut de la même trempe (ou trempé) puis nous partimes enfin pour descendre la Combe Grède.
La Combe Grède est une de ces jolies combes qu’il faut au moins visiter dans sa vie. Ma dernière visite remonte à 2011, mais en la remontant. Cette fois-ci il s’agit de la descendre toujours en fredonnant I am singing in the rain. Nos coeurs étaient légers, mais nos pas lourds, crottés ! Cette combe est décidément d’une rare beauté.
Nous retrouvâmes Saint-Imier où le bistrot du coin nous offrit l’herbe des accompagnateurs en fin de randonnée : le houblon. Il restait à reprendre le funiculaire pour retrouver notre Cabane des Amis de la Nature et faire sécher nos habits.