Nous poursuivons notre semaine entre Accompagnateurs en formation. Mardi c’est ravioli, pour nous ce sera plutôt géologie. Nous quittons la Cabane des Amis de la Nature du Mont-Soleil, pour prendre le funiculaire et rejoindre Saint-Imier. A la gare nous embarquons avec nous notre formateur Nicolas, venu du Chablais. C’est-y pas beau l’amour ? Nous passons à travers les bâtiments de Longines.
Nous nous enfonçons dans la forêt, pour traverser la Combe Grède, réservée au lendemain. Un chemin en forêt, assez pentu, nous permet de rejoindre les Limes du Bas. La suite est sur la route, en pente régulière au début puis doux après les Limes du Haut.
Nous arrivons à la glacière de Creux de Glace où nous faisons une pause casse-croute. Le Jura est calcaire et l’eau chargée de CO2, un peu acide, dissout la roche. Une fracture dans la roche permet à l’eau de s’infiltrer. Le gel/dégel accentue le phénomène et voilà notre glacière. L’inconvénient et que nous ne pouvons plus descendre jusqu’au fond, un arbre ayant rendu la chaine de sécurité instable, elle fut donc supprimée. En enjambant les barbelés, par temps sec, il est possible de descendre à mi-hauteur, ce qui permet d’admirer les graffitis des anabaptistes (des protestants persécutés et cherchant refuge). La glacière servit aux anabaptistes pour extraire du fer (petit gisement rentable à lếpoque), mais surtout ensuite de frigo aux métayers locaux. Voir ce bref reportage de la RTS. Il reste des gravures des anabaptistes sur le mur gauche.
Puis nous repartons en direction de la Métairie du Milieu de Bienne, non sans quelques crochets pour voir de plus près nos cailloux. Du calcaire et encore du calcaire, mais calcaire gris, calcaire fin, dalle nacrée, calcaire roux sableux, la variété ne manque pas.
Avant la Vacherie de Nods, nous coupons la pente pour rejoindre la route et le lieu du repas du soir, la Métairie de Morat. Après 11h de vadrouille, la bière puis la fondue furent appréciées. La suite est le bivouac … mais gardons cela pour demain.
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