Suisse | Berne

Oberenegg

L’Oberenegg est un modeste sommet attenant aux plus connues Gastlosen. Ce sommet est situé à la frontière Berne/Fribourg, mais côté bernois. Il est facilement accessible depuis le Jaunpass (voir cette randonnée). C’est le première jour de l’année, donc un départ tardif. Il faut surtout se griller des neurones pour trouver un endroit où sortir. La neige est peu présente, donc va pour les raquettes.

Niggi

J’emprunte depuis Kappelboden la route qui longe le Jaunli, route nommée Ablandschenstrasse. Elle est fraisée, mais pas forcément déneigée. Je me gare sous la ferme de Niggi, juste après un petit pont et son panneau interdiction. Comme il y a peu de neige, je profite des chemins d’été. Mon parcours du jour va donc s’adapter à ces conditions. Je mets les raquettes sur le sac et monte à la ferme de Niggi. Là je croise un homme, assis sur le rebord de la ferme, qui profite du soleil. Petit échange puis je continue par la route de 4×4. Je suis au soleil et la vue est belle sur les Gastlosen.  Je passe devant une nouvelle ferme et traverse brièvement à l’ombre une forêt. Vers la 3e et dernière ferme de Niggi, le chemin s’évapore. Là je monte au mieux et j’arrive à hauteur d’une borne en pierre, marquant la frontière en Berne et Fribourg. Là, je monte au mieux, en arc de cercle.

Stierberg

Vers la forêt, la pente est plus douce. Je franchis des piquets de barbelés. Une pente soutenue s’offre à moi, avec un peu de neige. Je décide de l’aborder frontalement, droit en haut. Tiens des traces de chamois et de lièvre dans ces pentes sous Stierberg.

Underenegg

J’arrive à hauteur d’une ferme et poursuit sur la croupe de l’Underenegg pour atteindre la 2e ferme, nommée Stand. Là il y a pas mal de randonneurs, à pied ou raquettes. Pour moi, c’est le moment de mettre les raquettes. Devant un sommet à l’ombre. C’est pentu (31°), mais régulier, parfois en dévers.

Oberenegg

Au Pt1706, je sors au soleil et arrive sur la croupe tranquille de l’Oberenegg. La vue s’ouvre sur les Alpes bernoises. Je traverse cette croupe, puis il faut monter un passage pentu à l’ombre parmi des épicéas. Rien de particulier sinon la neige dure. Une courte traversée montante sur la croupe me permet de rejoindre la croix de l’Oberenegg où du monde stationne. La croix est originale, des barres métalliques entourées de câbles. Par contre la vue est panoramique et ratisse très large. Presque du 360°, le sommet du Birehubel cache la vue.

Nöche Schwand

Je reste là un bon instant, mais pas trop car il est passé 15h30. Pour la descente il y a trois possibilité : le chemin de la montée, Sandelei et Nöche Schwand. Cette dernière option me parait la meilleur en ce jour, vu la neige. Je descends donc cette face O qui est une série de pente puis d’un replats avec une ferme. Plus je descends, plus il faut chercher les bandes de neige. Vers 1450m, terminus des raquettes qui remontent sur le sac, après avoir exploité au plus bas les derniers bancs de neige.

Seewlivorsaas

Il faut descendre désormais à pied, en visant vers la forêt les deux pylônes du monte charge. Juste après il y a une route qui traverse la forêt d’épicéas. La route fait un détour par la rivière et est toute gelée. Je coupe donc à travers le pâturage, bien pentu, mais facile à descendre. Je passe devant la ferme de Seewlivorsaas, elle est habitée et il est possible d’acheter du fromage. Je rejoins la route goudronnée, qu’il me suffit de suivre 25 minutes pour rejoindre le parking du jour. Il y a un peu de circulation sur cette route, il serait donc possible de faire du stop.