Suisse | Berne
  1. Brandsberg
  2. Walliser Wispile

Walliser Wispile

La veille, nous avons tenté de monter en raquettes au sommet du Walliser Wispile. Mais ce ne fut pas le cas. La journée est enfin annoncée belle et on vient retenter notre chance, simplement en modifiant le parcours. La veille on s’était amusé à crier pour entendre l’écho provenant du cirque rocheux sous le Spitzhore. Cette face est si attirante qu’elle mérite une visite au plus près.

Lauenensee

On se gare au parking attenant au Lauenensee. La route est dégagée et surprise le parking en partie déneigé. Par contre les toilettes sont fermées !

Nous partons, raquettes à la main, pour aller vers le lac du Lauenensee. Le cadre est joli, mais pour l’instant on manque de hauteur pour apprécier. Nous empruntons le chemin d’été qui longe la partie S du lac. Il y a un joli point de vue, vers les grills. Wouah quel cadre !

Im Matys

On met enfin les raquettes et coupons droit pour arriver un peu avant le chalet de Seeläger. Là, on monte dans la pente. On croise la route et je prends de l’avance pour la troupe, l’idée est de filer au plus proche de la falaise. Bon, une avalanche de quelques jours me calme très vite. Va falloir prendre le chemin de ski comme les autres camarades.

Jaas-Chäle

On revient sur la route et la suivons sagement. C’est d’ailleurs assez joli. Dans un virage en épingle à cheveux, nous quittons la route pour monter sur la gauche, c’est un parcours de ski de randonnée. Ça devient pentu et pire à l’ombre. Peuchère on rentre dans le frigo. Il a un goulot et zut, je le comprends trop tard : je suis un brin trop haut. Il faut rester dans le bas de l’étroiture, ça passe nettement mieux. Ensuite s’ouvre devant nous un vallon et surtout la vue sur la falaise du Spizhore. Grandiose, mais toujours aussi froid à l’ombre !

La pente est dans une bonne moyenne et nous progressons de façon agréable. Tiens de nombreuses traces de lièvres, ou alors le même qui tourne en rond. La belle surprise est de voir le soleil effleurer la crête et c’est beau. En résumé cette combe est belle.

On la remonte jusqu’au bout, avant la forêt, devant un bloc rocheux triangulaire. Là, il faut partir à droite dans la forêt. Je fais de l’exploration pour trouver un cheminement, tiens un petit abri en bois, vide. In fine, on revient sur nos pas pour remonter la fin de la combe. Un secteur avalancheux et c’est le détour définitif en forêt. Ça passe bien, mais reste à trouver son chemin. La trace d’un skieur me guide, bien que parfois en raquettes, je change le parcours. La forêt est clairsemée et nous débouchons dans la pente E du Walliser Wispile

Walliser Wispile

Il nous reste à monter, dans des sections pentues, mais au combien belles. Surtout l’occasion de voir des traces d’oiseau dans la neige, d’un taille importante. Au niveau du Lauenensee, un panneau indique que le tétra est présent. Mais impossible à déterminer pour moi, alors j’ose rêver que je vois ses traces. Sinon le lièvre toujours vadrouille.

On finit par rejoindre la crête du Walliser Wispile. Wouah quel cadre. Certes des épicéas bouche un peu la vue. Pour cela il suffit d’aller au sommet lui-même, mais cela nous abrite du petit vent pour la pause picnic. Trop beau.

Après la pause, nous filons le long de la croupe pour rejoindre le sommet , la vue est à 360°.

Länge

Il nous suffit de descendre dans la vaste pente de Länge. On passe devant un chalet isolé et poursuivons. La forêt se rapproche, il y a quelques courtes pentes plus raides, sympa. Puis on rentre dans la forêt, avec un peu de recherche d’itinéraire pour retrouver la route. Là, il suffit de la suivre pour retrouver le trajet de l’aller.

Lauenensee

C’est l’occasion de profiter de la vue large sur le Lauenensee, entre teinte bleutée par la neige/glace et marron des herbes séchées. Joli. Une dernière pente et c’est le plateau attenant au lac qu’il faut traverser pour retrouver le parking du jour.

Conclusion

Le Walliser Wispile est un sommet modeste, mais qui offre un panorama de toute beauté. La vue sur le lac de Lauenensee rajoute un charme fou à cette randonnée. Le chemin de montée est assez sportif, celui de la descente plus tranquille et sûrement plus sûr en cas de danger d’avalanche.