France | Ain

La Vesancière

La Vesancière est un refuge, modeste, situé dans une (ancienne ?) ferme. Il est géré par une association. La partie finale est dans la réserve du Jura, les chiens (même en laisse) sont donc interdits.

Vesancy

Je traverse le hameau de Vesancy, bien charmant. Je cherche un petit coin de paradis pour garer ma voiture et trouve une maigre pitance dans un virage terreux après une ferme.

Saint-Martin

Je m’enfonce en forêt et longe un pâturage où des vaches s’adonnent à leur sport favori : brouter l’herbe. Je rejoins la route au niveau de Saint-Martin et là, il y a une grande place offrant de quoi garer en beauté son carrosse (mieux que mon emplacement de fortune).

Forêt de Disse

De là, je poursuis dans une tranchée de la forêt. Puis la situation se complique et ça devient la forêt jungle. J’insiste un petit moment, puis abdique. Tiens Sagesse vient de frapper à la porte de mes neurones. Je descends et trouve un chemin en légère ascendance, non mentionné sur la carte. Je rejoins une route forestière et la longe. Mais après un moment, constate que je n’ai pas trouvé la bifurcation. Va pour un nouveau demi-tour (le sport national dans ce secteur) et finis pas trouver le chemin en montée … situé très proche de la jonction chemin / route précédente. Les indications sont inexistantes et il faut être sur ses gardes dans cette forêt de Diesse !

Baraque du Clos du Cerf

Le sentier est large et monte en pente régulière. Le sentier n’est que peu entretenu, mais cela ne pose pas de problème. Je parviens sur une route forestière et bifurque à droite. La forêt devient moins dense. C’est pentu. Vers 1100 m, après un virage en épingle, je file à droite par un raccourci et retrouve la route. Là, je fais un détour (celui est volontaire !) pour rendre visite à la Baraque du Clos du Cerf. Un tel nom ne peut être que prometteur ! Peu après, je rejoins ce refuge, modeste … mais fermé. Zut !

Ruines le Sethieux

Donc demi-tour et je poursuis en forêt. J’accède au pâturage du Sethieux. La carte mentionne une ruine alors j’explore ce vaste terrain. Je débouche sur les ruines du Sethieux, un puits et un amas de pierres, reste d’un abri. Depuis ce pâturage la vue sur la chaine du Jura (Colomby de Gex et cie) est belle. Demi-tour et retour en forêt.

Creux du Cerf

En forêt, la progression se poursuit jusqu’à une intersection, sans panneau pour ne pas changer. Là à gauche en montée. Je remonte un joli petit vallon, dans le Creux du Cerf, où des névés font de la résistance ! C’est charmant ici.

La Vesancière

Une bifurcation à droite, puis plus loin à gauche et je vois le pâturage de La Vesancière. Je coupe et monte au mieux, l’objectif du jour est devant moi : le refuge de La Vesancière. Je suis fier de moi (ne jamais oublier de se taper sur le dos dans ces conditions, ça fait du bien !). Le refuge est très modeste, presque un abri de berger : deux tables, un fourneau fait de bric et de broc (un tonneau !). À l’étage, en montant via une échelle dont la solidité est très proche des subprimes USA, j’atteins les combles. Possible d’y dormir à condition d’amener tout le matériel et de ne pas être trop regardant à la propreté. Bref, c’est trop bien ici !

Baraque de Touppinet

Je quitte ces lieux et file au SE. Les Alpes se découvrent un petit peu. Retour en forêt pour arriver sur une route goudronnée. Là, sur la droite, se trouve la Baraque de Touppinet … fermée ! Sinon une ouverture dans la forêt permet de voir le Mont-Blanc, superbe.

Grand Mont

La route, un raccourci, puis à nouveau le chemin qui descend en forêt (Grand Mont) difficile à trouver (toujours pas d’indication). De là, je suis sur un rail … que la carte ne mentionne pas. Je croise un homme en mode running (ou alors un appel de la bière irrésistible !).

Parking

On croise la route à deux reprises pour finir dans un pâturage. C’est le plus beau point de vue sur les Alpes de cette randonnée. Là, une dernière marche tranquille me permet de retrouver mon véhicule.

Conclusion

Le refuge de La Vesancière est un bien modeste refuge, même très sommaire, mais c’est ce qui fait son charme. Le cheminement est compliqué, car il n’y a pas de panneaux ni d’indications (et quand il y en a, c’est souvent celles des bucherons !). L’itinéraire de ma descente est le plus facile, donc pour monter en aller-retour c’est le mieux.