Suisse | Valais

Leukerbad

Cette journée d’automne est annoncée fort belle et comme c’est le dernière jour avant le changement d’horaire, autant profiter de cette journée encore assez longue. L’idée est de filer à Leukerbad et de faire un grand tour via des cols. L’inquiétude est au niveau de la neige.

En arrivant à Leukerbad, nous filons au parking du téléphérique du Torrent (7.- CHF /jour) et l’A/R coûte 36.- CHF (inclus dans le Magic Pass d’été)

Torrentalp

En arrivant en haut de la station du téléphérique, je m’informe sur l’état de la neige. Bon pas de chance, une partie de mon parcours est enneigé. Certes du saupoudrage, mais bof. En plus à l’ombre, donc cherchons une autre solution. Quelques neurones de grillé et voilà comment on file vers le Torrenthorn.

Rinderhutte

Il n’y a pas de panneau ni de chemin, excepté celui des vaches. On finit par trouver un sentier, mais peu confortable. On marche à côté. La pente devient prononcée et le souffle se fait un peu court.

On rejoint un sentier plus confortable. La vue sur la Gemmi s’ouvre. La pente se poursuit le long d’une croupe pour continuer sur une partie raide, pierreuse et peu confortable.

Torrenthorn

On rejoint un vaste plateau et le sommet du Torrenthorn se découvre enfin. Il faut traverser ce plateau en pente douce et une dernière montée sans soucis permet de rejoindre le sommet du Torrenthorn, flanqué d’une simple croix en fer. La vue est panoramique et avec ce mélange de neige / herbe d’automne, c’est fort joli. En contrebas, le petit glacier Majinggletscher semble bien petit. Nous discutons avec plusieurs personnes et je découvre qu’il est possible de faire l’arête pour le Schafberg. Hum intéressant !

Schafberg

Nous descendons sur le chemin de l’aller, non sans profiter des névés. Le plateau traversé, nous filons sur la gauche pour rejoindre par une croupe le départ de la partie aérienne pour le Schafberg, équipé de chaines. Ce sentier est à réservé aux personnes peu sensibles au vide. Toute cette partie est plutôt aérienne et est équipé d’un câble. Ce n’est pas un câble de Via Ferrata, mais très proche. Un couple de retraité, Béatrice et Fritz, nous rejoignent. Le départ donne le ton, il faut se concentrer par une vire étroite. On rejoint le fil de l’arête et désormais on le suit plus ou moins. Ce secteur est à éviter par temps humide, car les dalles sont parfois inclinées. Cette traversée est peu technique, mais la sensation alpine est bien développée. Une dernière fissure nous permet de rejoindre un plateau.

Là, il est possible de suivre la crête, confortable, ou le flanc de la montagne pour rejoindre le sommet du Schafberg. Une croix en bois est plantée en contrebas. Là, on cherche, un instant, un endroit abrité du vent pour la pause casse-croûte. En contrebas, on trouve presque notre bonheur. La vue s’ouvre sur les Alpes valaisanne et la vallée du Rhône. Tiens un aigle nous fait le plaisir de traverser le ciel. Super.

Horlini

Nous repartons et descendons le long de la croupe. Au milieu de la pente, nous obliquons à gauche, en suivant les traces des moutons. Au début bien confortable et petit à petit nettement moins. On rejoint un sentier et nous laissons notre couple de retraité pour monter au Horlini. Une pente tranquille nous fait buter contre le rocher sommital du Horlini, mais une vire sur la gauche permet de le contourner et de déboucher en léger contrebas du sommet que nous rejoignons facilement. Encore une vue panoramique.

Obere Guggerhubel

On file au S, pour descendre un sentier pentu. De nombreux cairns permettent de suivre le cheminement. On rejoint les premiers arbres vers 2200m. Des mélèzes en feu. Toute cette descente parmi ces mélèzes est de toute beauté. Le sentier bifurque et en pente douce file vers le N. On traverse encore des mélèzes en feu. Tiens deux chevreuils remontent la pente en courant. Juste après des cavaliers avec leurs montures arrivent.

Obere Alp

Là, je me rends compte qu’il ne faut pas trainer pour être à temps pour la dernière benne. On accélère le pas, à un bon rythme. Le sentier remonte en pente douce pour passer devant l’abri Alte Sennhütte d’Obere Alp. Ensuite la pente devient plus prononcée. Nous maintenons notre rythme soutenu et arrivons dix minutes avant le dernier départ à Rinderhütte. Ouf ! Il nous reste à descendre par la benne, non sans contempler le cirque rocheux de la Gemmi. Quelle journée !