France | Haute-Savoie

Plateau des Glières

Cet été 2016, je suis venu au Plateau des Glières pour une randonnée à La Pointe de Puvat par la Montagne des Auges. Je savais que je reviendrai ici pour une randonnée (adaptée à l’hiver). C’est comme les envies de fraises (les sauvages, pas celles d’Espagne !) en plein hiver, ça ne s’explique pas. Nous sommes mi-novembre, mais il y a déjà assez de neige. La journée est annoncée avec des éclaircies, allons voir. En arrivant au Plateau de Glières, je suis accueilli par une pluie continue.  Mazette ! Je pars tranquillement, en traversant les pistes de ski de fond.

Les Mouilles

Après un petit passage en forêt, je débouche sur le pâturage des Mouilles. Le ciel est de plomb, la pluie a cessé et quelques rayons de soleil redonnent de l’espoir.  Je poursuis à travers de replat, passe devant les prises d’eau (ode au béton) et file par le chemin d’été. Les pontets en bois, pour enjamber les zones humides, ne sont qu’une formalité. Je remonte par le chemin d’été en forêt. C’est joli avec les blocs de calcaires et leurs arbres qui ont poussé dessus. C’est tout en zigzag, mais la pente est régulière.

Pas du Loup

Sous les 1700m, je quitte définitivement la foret pour arriver au Plan du Loup (zone protégée pour la captation des eaux). La vue se dégage sur la face N de la Pointe de Puvat dont on peut voir la croix tout en haut. Des avalanches partent dans ces zones verticales. Je remonte tranquillement la trace, tout en zigzag. Par rapport au chemin d’été elle est plus proche de la falaise. Je sors de cette combe au Pas du Loup et sa barrière (à quoi peut-elle servir ?).

Montagnes des Auges

Désormais, la pente devient douce et je rejoins le vaste plateau de la Montagne des Auges. C’est tranquille et la vue s’ouvre, enfin ce que les nuages me laissent voir. Je rattrape un groupe de raquetteurs et babillent avec eux. Puis j’arrive au Chalet des Auges.

Chalets des Auges

Les chalets des Auges offrent des abris sommaires sous leurs avant toits ou porches. Je file vers le refuge du Chalet des Auges, nommé les Mangeurs de Lune. Il est fermé, mais y étant passé cet été, je trouve l’endroit charmant. J’ai le droit à une belle éclaircie et m’y arrête un bon moment. L’art de profiter du temps présent.

Sommet

Vu que la randonnée est modeste (la Pointe de Puvat me parait trop délicate pour une randonnée d’hiver), je file vers le sommet local, au-dessus des Chalets des Auges, le sommet du Pt1822.  La vue est un peu plus dégagée, mais les lieux sont ventés. Je marque une pause casse-croute. Puis la météo se couvre et je repars en direction du Pas du Loup.

Chalet du Loup

Je repasse sur le plateau de la Montagne des Auges, avec juste quelques variations, descend par le Pas du Loup qui m’offre un peu de pente pour s’amuser. En guise de variété, je file direction SO au Chalet du Loup. Il y a des épicéas qui ont des formes en sablier. Joli. Au Chalet du Loup, je bifurque pour le chemin qui traverse le Bois des Lanches. C’est un joli passage en forêt. J’en sors avant les Mouilles. Je retrouve le groupe croisé à la montée sur la Montagne des Auges. Nous babillons comme des filles, surtout entre hommes. Dans ce babillage, je descends trop bas, il me faut donc remonter pour rejoindre la route.

Maison du Plateau

En été, j’avais emprunté cette route, mais le chemin mentionné sur la carte, est barré par des fils barbelés. En hiver, les fils sont ôtés et c’est un plaisir que de pouvoir passer où bon nous semble. Je traverse aisément ces pâturages pour rejoindre le Plateau des Glières. Une dernière remontée me permet de rejoindre la Maison du Plateau où je retrouve la voiture.