Lorsque je pensais aller au Bonhomme du Tsapi, je mélangeais une partie de son nom avec la Pointe du Tsaté. On m’a corrigé et après avoir faite le Bonhomme du Tsapi, il me restait à aller à la Pointe du Tsaté. De plus j’ai vu qu’Alain m’a devancé dans cette réalisation (pratique de voir la carte de la déclivité).
Cela fait depuis le vendredi de Pâques (2012-04-06) que je n’ai plus remis les skis, pour cause de météo pluvieuse, je profite donc de ce lundi de vacances assez ensoleillé pour remettre les skis, cela me fera un check avant la suite des vacances.
J’arrive à La Forclaz des Haudères (des Forclaz, il y en a un peu partout) pour découvrir que depuis le bas des pistes, il n’y a plus de neige. Je m’engage avec mon fier destrier (une Smart de Moblity) dans un chemin normalement réservés aux bordiers (pff, des maisons secondaires !). Après avoir trouvé les limites de titine (ça n’est pas difficile !), je me gare au mieux. Je suis quitte pour partir depuis 1760m (le parking est au Pt1731) à 8h20 (-3°c) pour 20 min de marche et trouver la neige sous Motau, 1900m. C’est une faible couche de neige, mais suffisante. Je suis surpris de ce faible enneigement, car après deux semaines de pluies où la limite pluie/neige est descendue vers 1000m, le sol ne semble pas en avoir profité.
La montée se déroule tranquillement jusqu’au Tsaté. Le danger d’avalanche est à 3 à partir de 2200m dans les pentes raides, donc si la voie par le chemin d’été du Remointse du Tsaté est trop enneigée, la solution de secours est de remonter le cours d’eau issu du lac du Pt2502 (ce sera mon itinéraire de descente). Vu le peu de neige, je prends sans hésiter le chemin d’été.
Il faut ensuite traverser le plateau du Tsaté. Après le lac du Tsaté la pente s’accentue et je suis content de voir une vieille trace car le sommet n’est pas visible (il le devient que dans les dernières minutes). La pente reste quand même agréable et j’arrive facilement sous le sommet du Pt3022 qui lui se voit de loin. A partir de là, il faut suivre la large crête. Je suis surpris de trouver une belle couche de poudreuse compacte, puis la crête se rétrécit et il faut avancer sur le fil de l’arête. J’hésite vu le danger d’avalanche et la pente, mais j’arrive quand même à la croix de la Pointe du Tsaté à 11h50 (0°c). Au loin il y a un gros cairn, mais je n’ai pas eu le courage de le rejoindre. La vue est fort belle, mais les nuages commençait à coiffer les sommets. Je suis arrivé dans la dernière limite. Ainsi je ne traine pas.
Le début de la descente sur l’arête large dans une poudreuse compacte fut agréable, mais trop court et pas assez pentu. Ensuite une descente jusqu’au plateau de Tsaté, dans une neige en cours de réchauffement. Les carres n’accrochaient rien de solide dans cette couche de poudreuse en cours de réchauffement, mais avec les skis presque perpendiculaires à la pente et des virages amples, l’expérience fut agréable. C’est la première fois que j’avais ce type de neige, différente de la neige décaillée, j’avais l’impression de surfer sur de l’eau.
Après Le Tsaté, je file vers la croix du lac du Pt2502 (faut plat) et en choisissant bien son itinéraire, les pentes sont douces. Il restait à rejoindre le téléski Le Tsaté. J’ai pu descendre un peu plus bas que prévu avec les skis, mais du coup je n’ai plus rien reconnu et je fus quitte pour remonter afin de trouver la voiture à 13h20 (+12°c) qui jouait à cache-cache avec moi (c’est très joueur les Smart !).
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