Suisse | Neuchâtel

Grotte aux Fées

La Grotte aux Fées est une grotte se trouvant à côté de Côte aux Fées dans le canton de Neuchâtel. En ce début de saison, une balade modeste fera fort bien l’affaire.

Côte aux Fées

Je me gare au S de la Côte aux Fées, dans le virage de Sur les Moulins, il y a un grand parking (attention à ne pas bloquer le garage).

Saint-Olivier

Je pars à pied et après un bref moment sur la route goudronnée, je file à droite dans une pente herbeuse. Je m’enfonce en forêt. C’est agréable. En sortant de la forêt, il y a une doline, une dépression du terrain. Je passe une ferme et traverse le hameau de Saint-Olivier (avec son antenne cellulaire). Tiens, un milan royal virevolte. Sympathique.

Grotte aux Fées

Je continue sur un chemin de 4×4 pour passer devant un coin picnic (feu, banc). Une mini-cabane en bois est installée dans un creux. Joli.

Je poursuis en forêt, croise une personne d’Orbe, nous babillons un bon moment. Je passe un portail, puis arrive devant un grand portique en bois “Grotte aux Fées” et précisant que c’est dangereux et que le chemin est non protégé. Je descends, le terrain est raide, mais bien sécurisé par une main courante. Je finis par arriver devant l’entrée de la grotte aux Fées. Un panneau explicatif et je rentre. La lampe frontale est bien utile. Une chaine permet de suivre le cheminement. Il faut parfois se baisser pour progresser, mais ce n’est absolument de la spéléologie. C’est joli et j’arrive sur une ouverture après 105 m : le Nid d’Aigle. La vue s’ouvre en partie sur le vallon.

Demi-tour et en revenant au niveau de l’entrée, il y a une autre galerie (à gauche en rentrant). Il n’y a pas de chaine et là aussi il faut se baisser. Cela me fait déboucher dans une cavité, avec une flaque d’eau en son centre. Excepté le calcaire et ses couleurs variées, rien de spécial à voir. Je ressors, on sent la différence de température (je mesure +7 °c dans la grotte).

La Noiraigue

Je remonte ce sentier raide, mais bien protégé et retrouve la route de 4×4. Je décide de prolonger la randonnée et descendre à Noirvaux pour longer le cours local : La Noiraigue. Avant de poursuivre dans la Combe des Mulets.

Je continue en forêt et à la bifurcation suivante, je file à gauche (pour éviter cette descente, c’est à droite). Après un sol recouvert de cailloux, la terre reprendre son droit. Là, je perds le sentier et le cherche un bon moment. Ni trace, ni marquage : il faut, après cette transition (cailloux – terre), aller sur la droite au mieux. Devant une petite falaise, je trouve enfin le sentier (deux arbres coupés, sur l’un deux un jeune épicéa pousse). Le sentier descend en bonne pente. Au début pas très confortable, bien des feuilles mortes, un arbre mort en travers du sentier. Puis ça devient plus roulant et agréable. Cela me permet d’atteindre la rivière locale : La Noiraigue. En arrivant au niveau de ce cours, changement de canton, je quitte Neuchâtel pour Vaud.

Chez-la-Besse

Je remonte, passe à côté d’un pont qui enjambe La Noiraigue (pour le plaisir, je vais au milieu). Une route forestière permet de remonter, sans soucis.

Je reste en forêt, longeant des pâturages. Tiens une première borne frontière. Je sors de la forêt et longe une rangée d’arbres. Encore des bornes frontières.

Je passe devant la ferme Chez-la-Besse et file à droite. Retour dans le canton de Neuchâtel. Un tout petit crocher pour voir la borne frontière dans le pâturage.

Les Bourquins

Retour en forêt par une route forestière. La carte mentionne un sentier sur la droite, je ne vois rien. Je sors de la forêt et retrouve des pâturages. Je traverse un pâturage, puis une zone humide (avec une gouille entourée d’arbres), pour passer les fermes des Bourquins-de-Bise.

Retour sur une route goudronnée. Je dois traverser la route principale et passer les maisons des Bourquins-de-Vent. À la dernière, je bifurque à droite pour descendre dans le pâturage. Il n’y a plus de sentier et descends au mieux. Le bétail n’est pas présent. Je franchis la clôture, qui s’enjambe facilement.

Combe des Mulets

Je longe un sentier en cailloux pour rentrer, après encore une clôture, dans la Combe des Mulets. À voir les traces dans le sol, c’est un pâturage à vaches. Elles ne sont pas encore là et j’en profite. Je traverse ce pâturage. Il faut franchir une clôture (facile à enjamber). Je longe une route pour rentrer à gauche dans la Combe des Mulets.

On découvrit dans ce lieu du fer en grains (calcaires à oolithes ferrugineuses), un haut-fourneau y fut construit (à la Côte-aux-Fées pour profiter du cours d’eau permettant d’actionner la soufflerie du fourneau), et on transportait, à dos de mulets, le fer jusqu’en Bourgogne. Un rendement faible, une industrie gourmande en charbon fait que cette exploitation n’a pas perduré au-delà du 17e siècle.

Il ne reste rien, sinon du calcaire jaunâtre, avec il me semble des oolithes ferrugineuses. Je trouve cette combe charmante, bien que toute simple. Je traverse la route, la longe un petit moment pour enjamber une clôture et retrouver le fond de la Combe des Mulets.

Les Sagnes

Je poursuis dans cette combe, toujours aussi joli. Tiens un squelette de chevreuil, cool première fois que je peux récupérer un trophée (crane et cornes). Je contourne une clôture pour être encadré entre deux clôtures et atteindre le plan d’eau des Sagnes. C’est un barrage aux eaux marron. Bien des grenouilles en plein accouplement en ce jour. Tiens aussi bien de leurs œufs. C’est reposant.

Côtes-aux-Fées

Il me reste à suivre la route de 4×4, en longeant le cours d’eau issu de ce lac, pour retrouver le parking du jour de la Côte aux Fées.

Conclusion

La Grotte de la Côte-aux-Fées est une bien charmante grotte, facile d’accès, elle permet de se sentir explorateur. Comme la randonnée est modeste, j’en profite pour explorer la région. La Combe des Mulets est à faire de préférence en début ou fin de saison, quand le bétail n’est pas là.