Suisse | Vaud

Luan

La veille j’avais envisagé plusieurs balades et pour aujourd’hui, afin de m’éviter de me griller quelques précieux neurones, je dépile la randonnée mise de côté qui est de monter depuis Luan sous la Tour d’Aï de Leysin.  Après bien des virages depuis la plaine, j’arrive à Luan. Les places de parcs ne sont pas nombreuses. Je passe devant la buvette de Luan, le Café de Luan, le long de la route. Jolie vue sur les Dents du Midi. Puis le chemin part en forêt, assez vite pentu. Je suis surpris de croiser assez de monde dans cette montée.

Les Mandrays

On passe dans le pâturage du Pt1350. Je m’y arrête. Il y a des signes de vie, mais personne. Mais surtout quelle vue. Retour en forêt pour remonter puis traverser une ravine, que je trouve bien jolie. Tiens il y a deux cables, esquisse d’un pont ? Dans un virage, il y a la ferme des Mandrays (écrite Mandreys in situ). Le lieu est mignon, il y a une fontaine. La ferme est fermée, la saison est terminée. Retour en forêt pour traverser le haut du pâturage de Plan Falcon. Il reste le squelette en bois d’un tipi, mignon. Puis le sentier retourne en forêt, cette section est bien jolie

Col de Tompey

Puis le sentier passe sous la falaise et remonte pour déboucher au Col du Tompey. Là, la vue s’ouvre grandement et j’en profite pleinement. Je croise une famille dont les enfants dessinent avec de la gouache les montagnes. Je poursuis par le sentier, désormais en pente douce pour arriver sous la fort jolie falaise de Sex du Parc du Seyes. Trop beau et la vue s’ouvre sur le vallon de l’Hongrin.

Chaux de Tompey

Je poursuis sur le chemin qui file dans la pente de la Chaux de Tompey. Au bout d’un moment, le doute m’assaille car la sente devient de plus en plus invisible. Tiens la carte indique que le sentier sur la crête et non l’intérieur. Je rejoins la crête, en hors piste et la sente est peu marquée. Bon, bizarre. Je rejoins facilement la Chaux de Tompey. Une croix marque le sommet et la vue est superbe et ratisse large. C’est gratifiant. Au loin, le voile nuageux gagne du terrain et je file par la crête pour la Chaux de Mont. Là, le terrain est raide, mais facile. Les mollets chauffent et le coeur bat la chamade. La vue est encore plus large et je gagne la Dent Blanche et le Cervin. Les montagnes en partie blanches donnent un joli panorama.

Chaux d’Aï

Je descends par la crête de la Chaux d’Aï, le chemin officiel est le long du téléski. La crête est une sente à bouquetins, le départ est raide et les bâtons sont appréciés. Par temps humide, le secteur est éviter. La pente s’adoucit et je poursuis par la crête, sauf en arrivant vers le lac artificiel à côté du Lac d’Aï. Ce lac artificiel fut crée suite à la dénonciation d’une ONG, car l’eau du Lac d’Aï était pompée pour produire de la neige de culture, ce qui est interdit. Donc ce lac artificiel fut crée, c’est plus cher … mais plus respectueux de la nature ! En arrivant vers ce lac, je quitte la crête et rejoins la route pour ensuite descendre un chemin.

Crête du Cherix

Je choisis de prendre l’option longue pour rejoindre la Crête de Cherix. Je suis déjà passé par ce sentier, sous La Riondaz. Je le trouve tellement beau que le détour vaut la peine. Pour rejoindre ce chemin, il faut passer par un chemin pas toujours agréable qui coupe les pentes déversantes sous la Berneuse. Je rejoins ce sentier et c’est l’extase. Il est trop beau.

Solacyre

Je rejoins le pâturage et Solacyre. Tiens la mémoire de ce lieu refait surface et je me souviens d’y être passé, aussi lors de cette randonnée en raquettes. Je m’y arrête et il y a trois personnes. La surprise est qu’on m’accueille par prénom. Corinne me reconnait à la voie, je viens d’enregistrer une vidéo. Je suis heureux de découvrir l’un d’entre vous. Solacyre est une buvette qui vient d’être restaurer par de bénévoles et de fonctionner grâce à eux. J’en profite pour une visite de l’intérieur, fort joli.

Col de Prafandaz

Puis je file en direction du Col de Prafandaz. Là je trouve une route d’alpage que je suis. J’arrive dans le pâturage de Maupas et je croise des moutons dans un enclos. Je m’attarde et prend des photos et vidéos, lorsque le patou arrive vers moi en aboyant. Tiens encore plus amusant (une barrière nous sépare). Et je m’attarde encore plus. Je teste mes réflexes et les siens et finis par l’énerver. Mais impossible de rejoindre le chemin et je descends par le pâturage, gras et bien pentu. En contrebas, fils électriques et barbelés et la nuit tombe. Bon, pas terrible. Je rejoins le chemin, puis une route d’alpage. Je coupe dans les bois, m’égare un peu et finis par retrouver ma voiture. In fine, une belle journée avec de biens belles rencontres.