Suisse | Vaud

Etang du Sépey

Vers 1920, une ancienne exploitation d’argile pour la tuilerie de Cossonay fut abandonnée, laissant deux trous argileux donc étanches. L’eau s’accumula et les transforma peu à peu en étang à l’apparence naturelle. En 1954, une réserve naturelle est fondée sur ce site par la commune de Cossonay et Pro Natura Vaud.

Donc mon idée du jour est de visiter le maximum de chose dans cette balade : le bois du Sépey, les refuges et bien sûr les étangs. Puisque la carte mentionne des gouilles et des marais, va pour les inclure.

Il y a plusieurs parkings, le plus grand est le long de la route entre Cossonnay et La Chaux. De mon côté, je choisis plutôt celui vers l’ancienne tuilerie. Je pars de là et m’enfonce dans la forêt. Des panneaux mentionnent des noms au sentier forestier par de jolis panneaux en bois.

Cabane des Bûcherons

Je finis par arriver à la cabane des Bûcherons. Elle est fermée, mais il y a une partie couverte avec des tables. Trois hommes sont présents. Longue discussion. Je poursuis mon cheminement

Gouille

L’objectif suivant est la gouille tout au N de la forêt du Sépey. Je passe devant une cabane de chantier, tiens la route est en pleine rénovation. J’arrive devant la gouille. Il faut forcer le passage dans la végétation pour la voir depuis le bord. Rien de spécial à raconter, c’est une gouille. Je retourne sur mes pas,

Marais de Chevrey

Je longe la forêt et la gravière de Sotrag pour mieux retourner en forêt. Je passe devant le Marais de Chevrey. Lui aussi peu accessible, je m’aventure jusqu’au bord et mes chaussures changent de couleurs. Bon on va le regarder plus sagement.

Piste Vita

Je poursuis, passe devant un bâtiment de stockage pour le bois. Puis je longe la Piste Vista et arrive dans un des parkings. Il faut traverser la route assez fréquentée.

Etang du Sépey I

Ainsi, j’accède au premier étang du Sépey, le plus touristique. Il y a plusieurs panneaux d’informations. C’est charmant.

Etang du Sépey II

Pour rejoindre le deuxième étang du Sépey, le cheminement est plus compliqué, car il n’y a plus d’indication. Il faut traverser un pâturage, je m’égare un peu juste après. Longer la forêt pour mieux y retourner. Je croise plusieurs écureuils dans ce secteur. Sympa. Puis une belle rencontre avec une retraitée qui a entendu parler des enfants, qui après la fermeture de la tuilerie (1920), s’amusait avec les chariots entre les deux carrières d’argile (désormais étangs). Il ne reste plus rien de tout cela (sinon un canal entre les deux étangs). Je finis par atteindre le deuxième étang, plus sauvage. On ne peut pas faire le tour.

Je rentre en variant le parcours (en longeant l’ancien canal entre les deux carrières/étangs), mais juste avant d’arriver au premier étang du Sépey, le sentier est peu agréable. Je coupe pour retrouver l’étang.

Refuge Champibûche

Je retraverse la route et m’enfonce à nouveau en forêt. J’accède au refuge de Champibûche, lui aussi fermé à clé. Son nom vient que les mycologues et bûcherons l’ont construit ensemble. Je file à l’E via des routes forestières.

Ancienne tuilerie

Je sors de la forêt, en face d’une ferme. C’est là, qu’il y a les restes de la tuilerie. On voit de loin la cheminée. Il me semble que le bâtiment attenant est d’époque, mais comme c’est sur le domaine de la ferme, fermé par une clôture, je me suis contenté de la voir de loin.

Conclusion

La balade dans le bois de Sépey est charmante, bien des choses à voir. L’étang du Sépey est bien sûr le clou du spectacle. Chacun peu rallonger ou raccourcir le parcours, tant il y a de possibilités. Voir le 2e étang demande plus d’effort, car le secteur est moins parcouru.