Suisse | Valais

Six Blanc

Le Six Blanc est un sommet qui domine la station de Bruson. Il est accessible depuis le deux versants, E depuis Bruson et O depuis Commeire. J’avais fait une tentative depuis Commeire, mais la météo ne m’avait pas permis de rejoindre le sommet. Aujourd’hui est le grand jour.

Alain

Alain Visinand est un randonneur que j’ai connu par son site web. Depuis quelques courses engagées … sauf en ski. Une brève visite à La Dôle (Saint-Cergue) quelques semaines auparavant. Une journée ensoleillée et danger entre 1 et 2, diantre ça vaut de l’or. Va pour prendre congé ! Ce sera le Six Blanc et si possible traversée jusqu’au Mont Brûlé. Voir la page faite par Alain.

Commeire

Commeire est un hameau. Il y a plusieurs places de parc à l’entrée du village. Le temps qu’on se prépare et le soleil arrive. Une brève marche à pied et nous pouvons enfiler les skis. On traverse des pâturage pour arriver vers des mélèzes. Des chevreuils filent sous nos yeux, suivis peu après par un écureuil. La randonnée commence bien. Nous suivons une combe qui nous fait arriver sur une route forestière. Un départ raide puis c’est tranquille … excepté plusieurs arbres tombés sur le chemin

Combe de Chesery

On débouche dans le bas de la combe de Chesery. Là, le soleil et la douceur inhabituelle pour un mois de janvier, nous fait avoir un coup de chaud. Il faut désormais vivre avec ce coup de barre. La vie est dure et injuste. Par contre la vue se dégage dans cette combe, en arrière sur la Combe de l’A et cie et devant, le Six Blanc, Tête Payanne et Mont Brulé.

Col de Chargerat

En avançant doucement, nous finissons quand même par arriver au Col de Chargerat. Une brise nous rafraichit et redonne de l’énergie. Nous virons sur la gauche, par des pentes plus soutenus pour passer un petit ressaut.

Six Blanc

De là, on suit la croupe pour rejoindre le sommet de Six Blanc. Seul le sommet de la croix est visible, la neige se chargeant de la cacher. Mais la vue est panoramique à 360°. Superbe. Nous rencontrons plusieurs personnes, montées depuis Bruson.

Tête de Payanne

Nous descendons, pente en neige peu agréable pour rejoindre le Col de Chargerat. De là, on remet les peaux et par des pentes plus raides nous filons pour la Tête de Payanne. Le final est de toute beauté avec ses rochers apparents. Le vaste plateau sommital est flanqué d’un immense cairn et là aussi la vue est panoramique. Verbier juste en face.

Le Basset

Puis nous poursuivons, en descente en pente douce, vers le col du Basset. Devant nous se dresse le sommet du Pt2504. Une concertation plus tard, nous mettons les couteaux.

Mont Brûlé

Nous partons vite dans la face O en suivant le chemin d’été. La pente est bien déversante et par neige dure, crampons et piolet par la crête me paraît plus sûr. Nous progressons avec attention, la pente crée une ambiance. Dans le 1er tiers, 5 à 10m sont plus étroit. Vigilance soutenue. Le final est plus tranquille et nous arrivons au Mont Brûlé et sa casemate en pierres. Encore une belle vue avec le Grand Combin en seigneur local.

Les Arpalles

Puis nous descendons la pente NO. Au début en pente agréable puis devenant plus soutenue. En montant, on a repéré un petit épicéa qui permet de passer des petites barres rocheuses. La neige étant plutôt dure, c’est parfois du ski de combat. En filant plus au N, nous trouvons des pentes à la neige plus agréable… ou moins compliquée.

Chalet d’Arpalle

Nous passons devant le chalet d’alpage de l’Arpalle. Il est presque enseveli par la neige.

Couloir, Pt1951

Nous arrivons après des pentes agréables devant une forêt de mélèzes et surtout devant un couloir sous le Pt1951. C’est le lit d’un cours d’ eau, peu engageant au premier regard, mais c’est bien là qu’il faut descendre. Le couloir se resserre vers le milieu et bascule à l’ombre. Les genoux souffrent. Nous choisissons l’option de remonter plutôt que le lit du ruisseau. Un peu de tricotage parmi les arbres pour rejoindre le plateau des Teppes.

Les Teppes

Une descente tranquille permet de rejoindre la route d’alpage. Il suffit de la suivre, ça descend assez vite, sauf une courte remontée où il faut pousser. Puis la descente continue, toujours sur la route, pour rejoindre les hauts de Commeire. On déchausse pour retrouver le parking du jour. Derrière nous, on peut voir nos godilles sous le Mont Brûlé, joli, sauf que nous, nous savons le coût d’une descente en neige compliquée.