France | Savoie

Rocher de la Loze

La randonnée du jour est de monter au Rocher de la Loze, au-dessus de la station de ski de Courchevel (Savoie).

La Tania (Courchevel)

Il pleut encore le matin et l’option est de prendre la télécabine de La Tania. La surprise est de découvrir qu’elle est gratuite en juillet et août. Il faut dire que cette télécabine date de 1990 et que l’intérieur est très sommaire (un demi-banc).

Piste de ski

En une dizaine de minutes, nous arrivons au bas des pistes de ski. La vue est voilée par la brume. Nous remontons une piste de ski.
Après quelques virages, nous traversons une section boisée. Tiens, il y a des aroles. Le casse-noix, inféodé à cet arbre, se fait entendre. Une marmotte aussi un peu plus loin.

Ancienne télécabine

On sort de la forêt, pour passer devant le bâtiment de l’ancienne télécabine.

Dou du Midi

Nous passons devant l’arrivée du télésiège de Dou du Midi. La surprise est de constater qu’après, il y a une route goudronnée. Surprenant.

Lac Bleu

Nous poursuivons et atteignons le petit Lac Bleu. Avec le ciel gris, sa couleur n’est pas d’un bleu profond.

Rocher de la Loze

Nous poursuivons pour passer devant un cabanon. Il y a deux sentiers, c’est celui du haut qui est le bon. Le sentier devient de plus en plus charmant, enfin un sentier et non plus une piste ou route. C’est assez rocailleux.
Le sentier monte régulièrement puis passe sous une barre rocheuse. De là, il serpente et devient plus pentu, mais toujours confortable. On passe devant des poteaux, avec poulie et câbles. Surprenant.
Sans difficulté, nous rejoignons le sommet du Rocher de la Loze, marqué par un simple cairn. La brume nous bouche en bonne partie la vue. Nous marquons, là, une pause casse-croûte.

Arête de la Loze

Après la pause, une descente, un peu raide et un passage peu stable. Un passage plus ou moins plat puis une montée raide. Le cadre devient grandiose. Avec la brume, l’ambiance est belle. Nous passons devant le dispositif anti-avalanche et ses bombonnes d’oxygène. Il y a toujours des poteaux et leur câble / poulie. L’arête de la Loze est charmante, confortable bien que parfois raide. La surprise est de trouver sur une partie plane des Edelweiss. Pause photos. Charmant.
Le sentier continue en montée pour passer entre les rochers. Monde lunaire et point le plus haut de la randonnée. Là aussi, encore bien du charme.

Télésiège Dent du Burgin

Le sentier descend, quelques zigzags au départ puis une section douce qui fait traverser un pierrier.
Cela nous fait arriver en haut du télésiège de la Dent du Burgin. Je trouve sur un panneau, l’explication des poteaux, câbles et poulie : cela sert à acheminer l’explosif pour les paravalanches.

Télésiège de l’adret

Nous décidons de couper court. Cela nous permet de passer devant le haut du télésiège de l’adret. Nous poursuivons le hors piste et tiens encore un bouquet d’edelweiss. Plus loin, dans un pierrier, une marmotte file se cacher.

Col de la Loze

On rejoint une route goudronnée, empruntée par les cyclistes. Le sol est tagué avec des noms de coureurs cyclistes. La route est un peu longue et en pente régulière. Cela nous permet d’atteindre le col de la Loze.

Lac Bleu

On poursuit par la route, en ratant le sentier pédestre. En poursuivant, on passe devant une petite gouille et un sentier nous fait repasser par le Lac Bleu. Avec le soleil qui est devenu plus généreux, il porte enfin bien son nom. Quel lac charmant.

Piste de ski

Le temps passe et la dernière télécabine est à 16 h 45. On presse le pas et descendons par la piste de ski.

Télécabine

Le temps avance et on marche d’un très bon pas, terrain humide et donc un peu glissant. Nous rejoignons la route / piste de ski de l’aller. On passe par une variante pour finir par retrouver la télécabine. Dix minutes d’avance, ouf.

Conclusion

La randonnée au Rocher de la Loze et son arête est magnifique, mais cela implique de traverser le domaine skiable, ce qui n’est pas une expérience inoubliable.