France | Hautes-alpes

La veille nous avons réalisé une jolie course et l’équipe va poursuivre avec le guide vers le Refuge du Chardonnet, mais pour moi c’est la fin, je suis réquisitionné comme photographe pour un mariage d’amis. La transition est dure (mais je me suis montré fort !), quitter une équipe sympathique et une belle ambiance. En plus je me retrouve loin de chez moi (Saint-Prex, à côté de Lausanne). Et c’est là que je me rends compte que la Suisse a un réseau de transport public bien développé. Le gardien me trouve in extremis un taxi (Bus Resalp, le gardien a les coordonnées) qui me prendra au parking du départ du refuge.
A 8h15, je descends par la forêt, un autre chemin que la montée. Au début le gardien a damé une piste puis vers la forêt, je suis les traces de mes prédécesseurs. La pente est environ de 40°, mais c’est la neige croutée déjà en réchauffement qui me dérange. Dux gamelles plus loin, je rejoins le bas de la piste de montée et me rends compte que j’ai perdu mon piolet, je l’avais coincé entre l’omoplate et le sac pour gagner du temps (perdu !). Je remonte à pied, au plus vite que je peux, retrouve “mon précieux, mon trésor” et arrive 5 min en retard au taxi. Il me dépose à la gare de Briançon (35.- EUR) où je trouve un bus pour Grenoble (ligne Briançon – Grenoble, 30.50 EUR). Le chauffeur de bus était aussi accueillant qu’une porte de prison et l’amabilité ne doit pas être un critère de recrutement. J’ai aimé les correspondances de 0 min et je fus quitte pour un détour par Lyon (44 EUR) pour quitter la douce France, pays de mon enfance et retrouver la Suisse après 8h30 de trajet.