France | Ain
  1. Tiocan
  2. Source de l’Allondon

Dans la formation d’accompagnateur en montagne, nous avons un cours sur les plantes sauvages comestibles. Cours d’une petite journée qui m’avait laissé sur ma faim (!) et une envie d’aller plus loin dans ce domaine.
Un stage est organisé au Tiocan, au-dessus de Genève, la voie normale pour Le Reculet (voir cette randonnée , par exemple) sur un weekend (environ 150.- EUR le weekend) par Jean-François Henry du Locle (NE). Je quitte Genève où je travaille et arrive au Tiocan par une route défonssée. Ce lieu est un ancien dancing, puis restaurant et désormais gîte altermondialiste. Choc des cultures !
Le samedi, nous sommes une petite troupe de 8 personnes à partir dans les proches environs du Tiocan. Pas la peine d’aller très loin pour découvrir de quoi grignoter. En fin de journée, nous préparons le repas :

  1. salade : jeunes feuilles de berce plantin hêtre, achillée milleufeuille, bourgeon de sapin, ciboulette et fleurs de primevères gesse et ail des ours
  2. soupe de berce, épiaire des bois, plantain
  3. Ravioles à la protéine de soja, olives et plantes de la soupe

Je rajoute que la cueillette des plantes sauvages demande, comme pour les champignons, d’être sûr à 100 %. Il y a trois semaines, à côté d’orties, j’ai vu une feuille ressemblant au chénopode bon henri (épinard sauvage). Un petit doute et en goutant un bout de la feuille, j’ai très vite recraché : c’était de l’arum, toxique, pas encore fleuri !