France | Savoie

Barrages d’Aussois

Au-dessus du village d’Aussois, dans la vallée de la Maurienne en Savoie, il y a deux barrages EDF qui sont situés à coté du parc de la Vanoise.

L’idée est de faire le tour des quatre refuges (Fond d’Aussois, Dent Parrachée, Fournache, Plan Sec) depuis le barrage du Plan d’Aval en montant par le col du Barbier. Ce sens permet de profiter du soleil pendant la journée.

Plan d’Aval

On se gare au premier parking, sous Le Carlet, juste avant le barrage du Plan d’Aval. On arrive à un belvédère où il y a des panneaux touristiques. Intéressant. Il faut longer la route, pour bifurquer à gauche, sur une route réservée à EDF. On arrive ainsi au barrage de Plan d’Aval. On traverse le barrage, il y a tout le long des panneaux d’informations sur la production électrique du barrage.

Col du Barbier

Désormais le sentier monte, pentu, mais régulier. Beaucoup d’arolles et surtout biens des framboises et des myrtilles. C’est joli. Plus on monte, plus il y a des arolles. Qui dit arolle dit… casse-noix. Je vois ses restes de repas, je l’entends et finis par le voir, certes brièvement. On arrive au col du Barbier, il serait possible de poursuivre pour profiter de la vue entière sur la vallée. Le secteur est plein de myrtilles.

Plateau du Mauvais Berger

Désormais le sentier file au N et est toit doux. La vue s’ouvre sur l’autre versant avec la Dent Parrachée en seigneur local. Le sentier change un peu de direction et file NO. A ce moment on rentre réellement dans le parc de la Vanoise. On profite d’une pause casse-croûte, le terrain est propice. On passe sous le Plateau du Mauvais Berger, ça c’est du nom ! En tout cas pas mal de crottes de moutons. Mais par contre point de vie sauvage.

La Barbe

Je commence à trouver le manque d’animaux dommage, lorsqu’on aperçoit un grand oiseau dans l’herbe. Vu l’envergure, c’est peut-être le gypaète. On sort les jumelles, bingo c’est lui. Et c’est parti pour 45 minutes d’observation, surtout qu’ils sont deux. Va pour se nettoyer les plumes. L’un file, traverse la zone et revient 15 minutes après. Aux jumelles, impossible à dire s’ils se transmettent de la nourriture ou se bécotent. Moment rare !

On se résout à quitter les lieux, la suite de notre balade est compromise entre le temps qui file et la fatigue d’une personne du groupe. Je choisis le raccourci au Pt2426, le refuge du Fond d’Aussois passe à la trappe.

Pont de la Sétéria

On se retourne et voyons les gypaètes s’envoler. Mais ils sont trois en fait, sûrement des parents avec un jeune (il peut rester jusqu’à ses deux ans). Dans les airs, deux s’amusent entre eux en faisant des galipettes. Trop beau et rare.

On descend par un joli sentier, un peu pentu. Jolie vue sur le lac d’Amont et sa couleur bleue. On arrive au Pont de la Sotéria. Normalement il faut remonter pour rejoindre le refuge de la Fournache. L’envie n’y est plus dans la troupe donc on descend par la route d’alpage qui surplombe le lac d’Amont. Tranquille, cela permet de discuter avec d’autres randonneur. Tiens les hirondelles virevoltent dans le secteur.

Lac d’Amont

En descendant, on revoit un gypaète qui traverse le secteur. On ne s’en lasse pas.

On passe sous le barrage du Lac d’Amont pour arriver au parking supérieur. Là, il faut longer la route, peu passionnante, pour rejoindre le parking du jour. La randonnée ne sait pas déroulée comme prévue, mais trois gypaètes valent bien mieux que quatre refuges !