France | Savoie

Le Col du Mont Cenis

Le col du Mont Cenis est un lieu chargé d’histoire, surtout militaire. Entre Napoléon, les guerres italiennes et la 2e guerre mondiale, et éventuellement Hannibal on tourne les pages d’histoire. Le col était la frontière entre la France et l’Italie (il reste des bornes témoins au col), mais comme les italiens ont perdu la 2e guerre mondiale, la France en a profité pour agrandir son territoire. La frontière a été repoussée après le barrage.

Côtes de la Femaz

On part tranquillement depuis le col du Mont Cenis par un sentier pédestre agréable. Nous le suivons, mais à une bifurcation, nous poursuivons tout droit. Au bout d’un moment on se rend compte que ce chemin ne va pas au bon endroit. Un peu de hors piste et nous voilà à nouveau sur le bon chemin. Il prend de plus en plus de hauteur et le lac du Mont Cenis se découvre de plus en plus, mais avec une belle antenne radio.

La Petite Turra

Le sentier monte et devient pentu, il y a un premier passage raide équipé de chaîne. Pas de difficultés particulières, du moins par temps sec. On croise bien du monde dans cette montée. Une section plus loin est aussi équipée de chaîne, la section est identique en difficulté. Cela nous fait débouché au col de la Petite Turra. Ce secteur est plus venté.

Ancien Fort de la Turra

Il reste à suivre un large sentier qui nous fait arriver devant le Fort de la Turra. La façade d’entrée est bien jolie avec son pont Levi. Plusieurs pierres mentionnent des dates de 1898 ou 1902. L’intérieur est plutôt en ruine, on peut visiter les pièces intérieurs, mais rien de transcendant. On poursuit en montée sur le sommet principal qui est flanqué d’une tourelle à canon assez délabrée. Par contre fort jolie vue sur le lac du Mont Cenis.

Pas de la Beccia

On revient sur nos pas pour rejoindre le col de la Petite Turra. De là au lieu de suivre la route de 4×4, on a coupé à travers champ. On rejoint le chemin au niveau des nombreuses ruines, des dépendances du Fort de la Turra. Il ne reste que les murs, assez endommagés.

On poursuit désormais sur un large sentier. Quelques zigs et zags, puis il devient étroit pour longer la crête de la Cime du Lago. C’est désormais un monde minéral. Il y a quelques passages qui demandent un peu d’attention car la neige a emporté des sections.

Puis on longe des parois rocheuses, le col du Pas de la Beccia se dessine au loin. On passe devant un fort tout en pierres (toit dit en lauze), fort joli d’extérieur, daté de 1893. Peu après on rejoint le petit plateau du col du Pas de la Beccia. Des anciennes bornes frontière blanches rappellent le passé, ainsi que des barbelés et leur piquets rouillés.

On s’abrite du vent et profitons des rayons du soleil pour la pause casse-croûte.

Le Laro

Puis c’est la descente. Le chemin est raide et poussiéreux. Pas toujours confortable. Le bâton est apprécié. Le secteur est avalancheux et plusieurs sections du chemin sont endommagées. Cela demande de l’attention. Au plateau Pt2365, le sentier part sous le Laro. C’est l’un des plus beaux points de vue sur le lac du Mont Cenis. Sa couleur turquoise contraste avec la roche, bien que les passages nuageux jouent les troubles fête.

Le chemin repart avec des zigzags, avec quelques sections endommagées.

La partie la plus délicate est quand le chemin longe la route au-dessus du lac, le long du fil électrique : plutôt inconfortable. Rejoindre la route n’est pas évident, le chemin se perd.

La Vachère

Il nous reste à longer la route, plutôt passante. Le plaisir est de voir plusieurs marmottes (5 en tout). En arrivant sur la route au-dessus de la ferme la Vachère, on partage les rôle l’un fait du stop pour chercher la voiture (il reste 1.4 km le long de la route) et l’autre du ravitaillement en fromage à cette ferme. Va pour le ravitaillement et j’en profite pour découvrir la petite, mais bien fournie boutique du fromager Bruno à La Vachère. Jolie discussion et on ressort avec un sac plein de produits régionaux.