La fin de ces derniers jours ensoleillés prend fin et le Valais aura un peu de retard à ce jeu. Je file donc sur Ovronnaz. Jour d’affluence, il faut dans les parkings inférieurs. Vue le peu de neige, je prends mes raquettes et l’idée est de monter au sommet de Grande Garde. Je trouve peu d’informations sur des parcours raquettes et me fait mon itinéraire.
Pour débuter je profite du bus/navette pour m’éviter un peu de route, après le Centre Sportif, je peux mettre mes raquettes. Il y a des panneaux roses pour les raquettes, mais je suis mon itinéraire par Odonne. Il y a des traces et je trouve le sentier assez pentu. J’arrive à odonne, où je profite du soleil. La grisaille matinale a disparu. Magnifique.
Je traverse Odonne et file en hors piste vers le chemin pédestre supérieur. Il y a une vieille trace que je remonte. J’arrive dans un premier couloir que je remonte droit en haut. Le couloir n’est pas trop pentu et je le traverse. Après les traces redescendent et je décide de poursuivre par le chemin pédestre. Je commence à brasser la neige, un peu lourde et collante. L’effort devient plus intense. J’arrive dans un deuxième couloir, sous le Pt1767 et là je me rends compte que le chemin d’été … est seulement fait pour l’été. Le couloir est raide et doit être avalancheux. Comme il y a peu de neige, avec un danger d’avalanche à 2 et que le chemin d’été est encore visible, je décide de le traverser. Mais avec plus de neige, ce couloir est à éviter. Il faut donc éviter mon cheminement de la montée pour emprunter celui de la descente (via Chou).
Il reste un troisième couloir qui m’a fait la même impression que le premier. A force de bien brasser la neige, j’arrive à Quieu, modeste ferme d’alpage. Là, je croise au loin des skieurs qui descendent. Je décide de remonter leur trace, ce qui m’a valu de brasser grandement de la poudreuse. Les muscles chauffent et le souffle se fait court ! En plus j’avais l’impression que le sommet tardait à se montrer ! Sinon le secteur est joli !
Je finis par arriver au plateau sommital de Grande Garde, 2145m. La grisaille a envahi le ciel, mais me permet de profiter de la vue sur la plaine du Rhône. Je marque là une bonne pause, après tout j’en ai besoin.
Puis je descends pour Brégneux par une forêt clairsemée. C’est la meilleure portion, poudreuse de la descente. Après Brégneux, le chemin se fait large et damé par le passage. C’est confortable, mais un peu monotone. Puis à Chou, c’est même une route que nous suivons. En arrivant à Ovronnaz, au lieu de suivre la route, je longe la rivière La Salentse. Puis une dernière montée me permet de rejoindre le parking.
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