Samedi, veille de Noël. Météo assez grise sauf sur le plateau et timing forcément occupé en soirée. Je pensais monter en skis depuis Montricher jusqu’au Mont-Tendre, mais après renseignements la neige n’est pas assez présente en bas. Je prends donc mes raquettes et file en scooter (il y a bien un train, mais les horaires ne me convenaient pas).
Je me gare au centre du village, les routes devenant trop délicates pour mon scooter, ou plutôt la sagesse ayant fini par infuser dans mon esprit, la gravité m’ayant rappelé à l’ordre plusieurs fois.
Le but de la (petite) journée est de monter depuis Montricher jusque vers Arruffens ou Châtel. J’avais eu l’occasion de faire cette randonnée en janvier 2011 et l’avais bien appréciée. Je monte par la forêt, portant mes raquettes, la couche de neige n’étant que de 1cm vers le bas. Vers 1100m, je peux enfin mettre les raquettes et je croise trois chamois cherchant pitance. Comme lors de ma visite en janvier, après le Pt1271, je reste le long de l’arête et n’emprunte pas le chemin officiel qui part de côté dans le Bois du Devens. J’aime bien cette montée le long de l’arête, large et confortable.
Je sors du bois au Pt1387 (en bas d’Arruffens), avec toujours ce même sentiment de beauté lorsque je découvre le plateau d’Arruffens. Je file vers la citerne d’Arruffens (bâtiment sur la carte sous le Pt1420) où je m’arrête brièvement. La vue est en partie bouchée. Un panneau indique Châtel en 15 min, mais mon timing deviendrait trop serré pour l’aller-retour. Je décide donc de descendre dans la belle pente OSO d’Arruffens, dans une bonne couche de poudreuse, agréable en raquettes.
Puis j’arrive à la fin du pâturage, début de la forêt. Je décide de m’y engager, la pente semble correcte et je file droit en bas, trouvant l’exercice bien agréable. Sauf que vers 1220m, j’ai rencontré un champ d’aulnes serré qu’il m’a fallu traversé. Moment de grande solitude !
Vers 1050m (Taillée du Maréchal), je décrète que le hors piste c’est fini, la forêt devenant trop dense et je longe sagement la route jusqu’au Pt980 où je retrouve mes traces de la montée qu’il me suffit de suivre.
Reste à rentrer pour finir la journée en bonne compagnie et en véritable ami des animaux du Sud-ouest de la France, non sans remercier l’oie, le canard, la dinde et cie !
Bonnes fêtes (sauf aux animaux su-mentionnés).
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