Suisse | Fribourg

Encore un beau dimanche après-midi pour cet hiver, elle cela donne envie de sortir. Ce sera donc une balade dans les préalpes fribourgeoises avec ma tante Nouchka. Ces dernières semaines nous avons continué nos explorations dans le Jura et cela met donc un peu de varieté.
Le sommet choisi est le Niremont (la montagne noire) du côté des Paccots, à ne pas confondre avec le Noirmont (Jura). Il y a deux téléskis, mais avec le manque de neige, ils seront sûrement fermés.
Notre départ se situe sous la ferme Moye de Grey, flanc S du Niremont. En montant, j’étais le copilote, mais en babillant j’ai réalisé trop tard que passer par Les Paccots rallonge. Le mieux est de passer par Châtel Saint Denis, ce que nous avons fait au retour. Vu les chaleurs actuelles, la route était propre, mais en temps normal elle est enneigée.
On se gare sur le côté de la route, sous la ferme Moye de Grey, plusieurs places de parc sont disponibles.
Puis nous montons au soleil, par la route de 4×4 pour cette jolie ferme, ensuite à travers champ. Il n’y a pas de chemin officiel, donc on monte droit en haut, dans une bonne pente. Les barbelés sont par terre et c’est tant mieux ! En montant on découvre des fleurs : pâquerettes, crocus, tussilages, … Incroyable, nous sommes au milieu de l’hiver !
On arrive à la ferme de Grande Moille, sur la carte un sentier est en traitillés, il y a des traces de véhicules pour la ferme de Petit Niremont. A ce moment, nous croisons un couple dont madame est encordée à monsieur (mais quelle symbolique que je me retiens de développer !) qui la tracte avec célérité. Il faisait des aller-retours dans cette montée, mais l’echo répond mieux à mes salutations !
Nous arrivons à la ferme de Petit Niremont, pas belle du tout, la pente s’adoucit pour rejoindre le sommet du Petit Niremont (1493.5). Un malheureux tronc d’arbre marque ce point du sommet, mais la vue se dégage sur Le Moléson, Teysachaux, Dent de Lys et cie. Un parapentiste est là, mais le vent me parait assez faible, je n’ai plus fait attention à lui par la suite et je ne sais pas s’il a pu décoller.
Le sommet le plus haut du Niremont est un peu plus loin et nous le rejoignons par une douce combe, encombrés des quelques névés. Le sommet du Niremont, Pt 1514 est marqué par une croix en bois datant de 1996, mais elle a mal vieilli. La vue sur le Jura est bouché, mais le cadre de ce sommet est sympa. Au loin on voit la Dent de Broc, Dent du Chamois et du Bourgo. Bien sûr Le Moléson, avec sa grue du chantier du nouveau téléphérique et Teysachaux.
J’avais pensé descendre par le côté O, mais il est 16h et j’ajuste mon itinéraire pour la face S sous le téléski.
Par une douce crête, nous rejoignons le sommet du téléski du Grand Niremont, Le Rathvel. Il n’y a plus que quelques névés donc le téléski est fermé (celui des Paccots était aussi fermé).
On descend dans la face S, en cherchant des indications pour le chemin face S. On les trouve vers la forêt où nous nous engageons. Descente dans une tranchée de la forêt, à l’ombre, donc avec de la neige tassée gelée, nous faisons donc attention. Les panneaux indicateurs mentionnent qu’il faut suivre la clôture, mais pourquoi quitterions-nous la tranchée ?
On retrouve une clairière et coupons au mieux pour rejoindre la ferme Les Errouvines. En bas de cette ferme, un chemin est indiqué, à travers la forêt, permettant de rejoindre la ferme de Bon Riau. Je suis avec mon smartphone qui fait GPS et je cherche de visu un panneau, mais rien. A ce moment mon frère téléphone et de suite c’est moins pratique pour regarder la carte. Je ne trouve pas de passage au niveau du barbelé et nous l’enjambons au mieux. Toujours pas de sentier en vue. Après 1 mn, nous finissons par trouver le sentier, mais l’expérience n’est pas terrible !
Après une courte descente en forêt, on retrouve un pâturage vers la ferme Les Errouvines. On la traverse au mieux pour retrouver un sentier puis la route (il y a une fontaine active) qui nous ramène à la voiture.
Il parait que les fondues à Châtel Saint Denis sont réputées et voilà l’occasion d’aller vérifier ce fait. On file à Châtel pour le Cercle d’Agriculture, mais c’est la déception : la fondue a peu de gout (trop de vacherin ?), tiède et l’ail est en poudre. Par contre la serveuse est sympa, le barman aussi et boit avec chaque client du bar, mais il vaudrait mieux qu’il rentre à pied, s’il le peut encore !