Isenau
Le domaine skiable d’Isenau est fermé depuis plusieurs années. La télécabine avec ses œufs rouges est charmante, mais vétuste. Bref on ferme boutique (les joies de Berne), mais pour le remplacement, ça se chamaille. Donc en résumé, le domaine d’Isenau est désormais réservé aux promeneurs (raquettes, ski de randonnée) en hiver. Wouah, cela mérite une visite. Je suis déjà venu plusieurs fois pour visiter le sommet de La Palette, va pour autre chose. L’idée est donc d’aller au sommet de La Floriette, attenant au téléski éponyme (parfois écrit Floriettaz).
Col du Pillon
Je me gare au col du Pillon, derrière le bâtiment d’entrée du téléphérique. Le secteur est à l’ombre et froid. Il y a une première partie raide. Là, je croise plusieurs skieurs débutant. Un bonjour, puis on met le turbo, pour doubler. Je débouche dans une clairière qu’il faut remonter.
Lac Retaud
On longe des poteaux électriques pour arriver sur une petite colline. On sort de la forêt et la vue se dégage. Il y a quelques chalets et en s’avançant sur ce replat, on découvre le lac Retaud. En ce jour il est enneigé et gelé. Le cadre est grandiose : massif imposant des Diablerets derrière, la Palette devant et ce lac tout mignon. Je m’octroie une courte pause, entre béatitude et boissons. Puis je décide de marcher sur l’eau ! Il y a quelques années, ce genre de sport me stressait, après je ne suis pas Jésus ! Mais j’ai appris à faire confiance au froid et au gel de l’eau. Donc limite si je n’ai pas traversé ce lac en sautant !
Isenau
Je monte la pente juste en face, sous la Palette, pour rejoindre le chemin d’été qui traverse une petite forêt. A un panneau jaune, au lieu de suivre la route, je monte. Après quelques conversions dans la pente, je rejoins le haut du téléski nommé Isenau. Wouah, la vue s’ouvre sur le plateau d’Isenau et le massif des Diablerets se découvre dans sa grandeur. Superbe.
Floriette
Il faut légèrement descendre pour traverser une partie du plateau d’Isenau. Devant moi une dizaine d’autres randonneurs qui montent. Je me rapproche d’eux, la pente s’accentue un peu. Mais au moment de les doubler, ils partent sur la droite, direction La Palette. Je poursuis en longeant le téléski (une assiette) dont les installations accusent un âge certain. J’arrive au niveau du terminus, le vent forcit et la pente se fait plus prononcée. J’attends une coupe, là le vent devient fort. Je la remonte, passe devant une borne frontière (VD/BE) en pierre et poursuis. La neige se fait moins présente. J’arrive juste à passer et parviens au sommet de la Floriette. Je marque une longue pause, profitant de la vue à 360°. Je dois juste me mettre en contrebas, versant E, pour me protéger du vent.
Isenau
La pause terminée, je descends d’abord à pied puis arrivé à chausser. Le début est en neige cartonnée, peu agréable. Je navigue à vue, les rochers sont apparents. J’ai le souvenir de la piste de ski, mais découvre que sans c’est encore mieux. Je passe devant les fermes d’Isenau. Une descente plus loin, j’arrive au niveau du départ des téléski de la Floriette. Je m’octroie une visite du cabanon, qui est ouvert. Mazette c’est le musée ! Dire qu’un projet de renaissance de cette station de ski, en misant uniquement sur une nouvelle télécabine. Sans moderniser les téléskis ?
La Crua
Cette visite terminée, il faudrait remettre les peaux pour rentrer, mais trouvant la balade assez courte, je décide de poursuivre la descente, surtout que la neige est enfin meilleur et agréable à skier. Je termine au niveau de La Crua. Encore un cabanon à visiter !
Descente
Là, je remets les peaux et monte tranquillement. Une butte plus loin, je domine le restaurant et l’ancienne gare de la télécabine. Je monte en suivant plus ou moins le téléski (arbalète) Isenau. Terminus juste après, au niveau du poteau de retour des arbalètes.
Lac Retaud
Une brève pause et je descends dans la pente S de La Palette. Le secteur est propice au glissement de neige et je file avec précaution. Je rejoins la route forestière de l’aller, contourne le restaurant du Lac Retaud par la route damée. Tiens il y a une chenillette avec une remorque faite maison pour remonter des gens (sièges). Sympa.
Col du Pillon
Je descends par des pentes agréables, mais bien trafolées. Il faut que je surveille ma trajectoire pour filer à gauche et revenir à moins de départ. Je rencontre quelques raquetteurs, un dernier long babillage et retrouve le départ du téléphérique. Conclusion Cette randonnée est tranquille, le domaine d’Isenau fermé est désormais un lieu propice à la randonnée. En prime un brin de nostalgie pour ceux qui ont connu le ski de piste ici.
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