Suisse | Vaud
  1. Pampigny
  2. La Verrerie

Dans le courant de la semaine, j’apprends qu’il existe une Fête de la Nature en romandie. Tiens donc, en voilà une belle initiative, issue de la France (2007). Faudrait éviter de redzipter cela à l’UDC !
Je saute sur l’occasion et me mitonne un programme pour ce samedi et je commence cette journée par le chant des Oiseaux, à Pampigny, petit village entre Morges et le Jura. Pierrick, biologiste de Pampigny est notre guide pour la matinée. Juste à la sortie du village, nous découvrons nos premiers oiseaux, le rouge-queue perché au sommet des arbres, la buse variable sur le faite du toit (ou le piquet … au bord de l’autoroute). Les haies en terrain agricole, milieu menacé car improductif (quoique la tendance est désormais que le paysan devienne un paysagiste pour toucher des subventions), nous permet d’admirer le bruan jaune qui affectionne ces zones et non la forêt.
Puis nous partons en forêt, pour découvrir plus par l’ouie, les oiseaux. Le feuillage les rendant difficile à voir.
Dans la forêt, il y a des plantations de peupliers de Caroline, utilisés pour la fabrication d’allumette à Aubonne. L’usine fut rachetée par des Suédois … et donc fermée peu après ! Ces arbres ne sont donc pas des autochtones (mais que fait l’UDC ?). Leur défaut est d’absorber plus d’eau que les autres et donc d’assécher le milieu. Au fait de marre, les étangs du coin furent créé par l’homme. La terre glaise étant extraite pour la fabrication de brique. Lors de l’abandon de cette industrie, l’eau transforma les lieux en marre.
Extrait de la Nature Vaudoise (Pro Natura) : C’est vers 1720 qu’un habitant de Pampigny fonda la Tuilerie Pittet pour exploiter l’argile que le glacier du Rhône avait déposé il y a bien longtemps. La tuilerie a cessé de fonctionner au début des années 1970, la grande cheminée de briques rouges a disparu, mais Pampigny conserve de cette entreprise un souvenir dans l’une des trois réserves naturelles de la commune. Les trois étangs principaux de la réserve sont séparés par des digues sur lesquelles circulaient jadis les wagonnets chargés de terre glaise. Sur ces digues poussent aujourd’hui des saules, des aulnes et quelques chênes pédonculés. Les endroits peu profonds des étangs sont progressivement colonisés par des massifs de roseaux, alors que leurs berges, couvertes d’un fouillis de branchages de saules, offrent un abri bienvenu aux oiseaux.
Plus loin, deux étudiantes de l’université de Lausanne qui fait un suivi de la population des mésanges et de la malaria aviaire (96% de la population est atteinte, mais sans risque contrairement aux hommes). Il nous reste à revenir sur nos pas, fin d’une belle découverte !