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La Combaz

Lors d’une visite en hiver, j’étais passé à la buvette de Ronde Noire. En été, elle est fermée et c’est le restaurant de La Combaz qui prend la suite. Ce sera l’objectif de cette modeste balade et de poursuivre l’exploration de ce secteur.

Mauborget

Je me gare sur le vaste parking de Mauborget, qui par beau temps offre un beau panorama sur les Alpes. Pour aujourd’hui, c’est le stratus !

Je longe très brièvement la route, pour filer à gauche par une petite route goudronnée. Elle me fait rentrer en forêt, puis après un portail dans un pâturage. C’est débonnaire.

En Tévenon

Je poursuis, en prenant la route forestière sur la gauche pour suivre des clairières dans ce secteur de Tévenon.

Après un mur de pierre sèche, on continue sur un chemin forestier qui descend en douceur, toujours en forêt. On sort de la forêt au niveau d’une route.

Creux aux Lèvres

Le sentier traverse un pâturage, parmi quelques arbres au début. Cela me fait arriver devant le restaurant de La Combaz. Mais, je je m’arrête pas tout de suite, voulant visiter le Creux aux Lèvres (ou Creux aux Chèvres selon les anciennes cartes). Je longe la route, avec un peu de passage. Au niveau de toblerones, je longe la clôture pour atteindre un bosquet. Je vois un bunker. Puis je file vers le Creux aux Lèvres. Je m’approche avec prudence, le secteur est une sorte de gouffre, assez profond. Le secteur est joli, entre calcaire et mousse. Il n’est pas possible de descendre au fond (il faudrait du matériel). Je fais le tour, enjambe une clôture pour voir ce gouffre d’un autre point de vue. Il est assez profond.

La Combaz

Je reviens sur la route pour m’attabler à La Combaz. Il y a déjà bien du monde. Ce restaurant est ouvert de mai à courant octobre. Je visite l’intérieur et profite d’un excellent café et tarte à la crème (9.60 CHF les deux).

La Tévenole

Après cette pause gourmande, je poursuis par la route et découvre sur la gauche un chalet nommé La Tévenole. La surprise est de découvrir que c’est un refuge ouvert. L’intérieur a un charme fou.

Baume

Je reprends la route et peu après, à droite d’un parking (sur la gauche), une petite sente m’amène devant l’enceinte en pierres sèches du baume. On peut y rentrer par une petite ouverture. Je m’approche avec respect et m’arrête devant des petits arbres. Le gouffre est profond et impossible (sans matériel) d’y accéder.

La Ronde Noire

Je reviens sur la route et la longe. C’est débonnaire et la vue est assez ouverte. C’est un monde de pâturages. Tiens les génisses sont encore bien présentes.

Au niveau de la ferme L’Abbaye, je quitte la route, pour rentrer via un portail, dans ce pâturage de l’Abbaye. Une route non goudronnée me fait traverser ces pâturages et un bosquet. Je m’approche de la ferme Ronde Noire et le chien de berger (un batard) aboie depuis un petit moment. Il arrive vers moi et applique ma stratégie usuelle. Mais il semble bien menaçant et je me retrouve bloqué. Il n’a de cesse d’aboyer et de montrer ses crocs. J’hésite à sortir mes bâtons pour me protéger. Et les maitres ne font rien, laissant leur chien aboyer (certes je suis dans leur territoire). Profitant d’un retrait de l’animal, je pars dans le pâturage et enfin les maitres rappellent ce chien. Première fois que je vois un chien de berger aussi menaçant.

A la Vaux

Je descends dans le pâturage et retrouve un sentier (il est possible d’éviter la ferme de Ronde Noire, en suivant le mur de pierres sèches après la fin du bosquet, à l’E).

Je coupe dans le pâturage et passe devant une zone étrange. De loin, je pense que c’est un champ retourné par les sangliers, mais non. C’est un champ rempli de mottes de terres. Une clôture protège un petit pré. Genre mini réserve. Surprenant et joli.

Je suis dans le pâturage de A la Vaux. Devant une fontaine à vache, je peux franchir le mur de pierres sèches (la clôture n’y est plus) pour rejoindre la route forestière.

La Joux Dessus

Je rentre dans la forêt de La Joux Dessus. C’est débonnaire et des travaux des bucherons ont eu lieu recemment. Cela sent bon la résine. Il y a une bifurcation possible pour passer via le pâturage des Gillardes. L’envie n’y est pas et je persiste sur cette route.

Forêts de l’Envers

Je croise la route principale et poursuis en montée légère. Puis un secteur raide, avec deux barrières en bois, gisant sur le sol. C’est la faute à Voltaire si elles sont tombées par terre !

Ce passage raide fini, j’accède à une route forestière dans cette Forêt de l’Envers.

Pré Collon

Il y a plusieurs sentiers possibles de rentrer et j’emprunte celui où je ne suis jamais passé. Au niveau du Pré Collon, je tourne à gauche. Cela me fait contourner la butte de La Râpette. C’est tranquille et encore des coupes de bois qui sentent bon la résine. Je retrouve une route goudronnée. Je croise un peu de monde.

Mauborget

Un moment d’inattention et je poursuis tout droit, traversant une partie de Mauborget. Mais cela m’éloigne de mon parking. Demi-tour et une courte descente dans un sentier en forêt, mais fait retrouver le parking du jour. Le stratus s’est partiellement levé et je peux profiter de la vue partielle sur le lac de Neuchâtel.

Conclusion

C’est une balade débonnaire et courte. L’idée est de profiter du restaurant de La Combaz. Il faut donc viser ses dates d’ouvertures. Un soucis avec le chien de berger à Ronde Noire, mais en longeant plus tôt le mur de pierres sèches on devrait l’éviter (en fonction du bétail).