Suisse | Vaud
  1. Cabane du Rocher
  2. Grotte à Chenuz

Cabane du Rocher

La cabane du Rocher est une cabane atypique sous le Mont Tendre, dans le canton de Vaud. C’est une cabane rustique, cachée du grand public et encore méconnue (de moins en moins). Cabane construite il y a presque 100 ans (nommée Cabane des Eclaireurs, construite vers 1930), elle a conservé ce côté rustique. Quoique depuis ma première visite (2015), elle a gagné un panneau solaire, batterie et LED.

Pour ce weekend, l’idée est d’y passer la nuit et de faire une boucle dans cette région.

Pré d’Anselme

J’emprunte la route de la buvette du Mont Tendre pour m’arrêter au niveau du Pré d’Anselme. Il est possible de se garer au Pt1186 (prendre la route à droite, 2 places de parcs le long de la route). Je me suis garé sur le côté, intersection suivante (sur la gauche), aussi 2 places de parc.

Creux du Nid

De cette modeste place de parc, on emprunte une route forestière dans la Taillée à Jérémie. On arrive à une bifurcation, une place de picnic avec des coupes d’arbres en guise de table et sièges. Sympa.

On poursuit sur la droite pour la route forestière de Creux du Nid qui devient petit à petit plus sauvages (végétations sur la route, mousse, gouilles).

Pré de Mollens

Au bout d’un moment, la végétation reprendre assez le dessus. Je cherche un peu la suite et finis par la trouver (c’est tout droit, plein O). Tiens un mini-gouffre. Les dernières cartes Swisstopo ne mentionnent plus cette section du sentier (mon ancienne de 2019, si). Le sentier est encore présent. Dans une petite clairière, on bifurque à gauche pour passer une clôture. Pas de portail, on enjambe donc. Là, on débouche dans le pâturage, en haut du Pré de Mollens. Cette sortie est réalisée dans le cadre de l’association Quinte et Sens qui a pour but de redonner du sens à des ados. Il y a des plants de belladone, une plante mortelle et un des jeunes s’en extasie. Pour lui, toutes les plantes toxiques sont synonyme de trip chamanique. Chacun son style !

On s’arrête pour la pause picnic sur le haut d’une petite falaise. Après, nous suivons la route forestière, creusée dans le calcaire et sympathique. Cela nous fait passer devant la ferme du Pré de Mollens. Le bétail et les occupants ne sont pas encore là. Le devant de cette ferme est bien joli, décorée par des parterres de fleurs. Charmant.

Pré de Ballens

Nous poursuivons sur cette route d’alpage, tout tranquillement. On traverse le pâturage, la route monte doucement. On passe sous la ferme du Pré de Ballens. Il y a un peu d’activité actuellement, préparation pour la nouvelle saison. Le sentier traverse une zone boisée. À la bifurcation (Pt1457), à droite.

Cabane Spéléo-Club de la Vallée de Joux

On remonte tranquillement cette route d’alpage caillouteuse. Tiens bien des orchis ici. Avant la ferme de Druchaux, la route fait un arc de cercle (presque 180°), là nous partons à droite pour passer devant la cabane des spéléologues, Spéléo-Club de la Vallée de Joux (SCVJ). La cabane est fermée, mais a du charme.

Creux d’Enfer de Druchaux

La suite est du hors piste, mais il suffit de passer derrière cette cabane pour découvrir le Creux d’Enfer de Druchaux (ça, c’est du nom). C’est un bien joli lapiaz calcaire incliné. Attention, il y a bien des gouffres, donc on regarde où on met les pieds. Quel endroit charmant. On reste un bon moment, à voir un des gouffres ou sur le lapiaz. Magnifique.

On remonte ce lapiaz, pour poursuivre, toujours en hors piste, dans une forêt enchanteresse. De la mousse, du bois mort, des myrtilliers, des rochers…

Cabane du Rocher

On finit par sortir de la forêt pour une petite clairière. Juste après on retrouve un sentier. On le longe pour le quitter plus haut et filer vers le haut d’une mini-falaise. Là, il faut être attentif, car la cabane du Rocher n’est pas visible. Connaissant les lieux, il me faut toujours être concentré. Un tourniquet, une descente de quelques mètres et nous voilà devant cette charmante cabane du Rocher. Il y a deux hommes, de Dijon, venu faire de la photo animalière. La cabane ne se réserve pas et donc il faut composer avec d’autres occupants. Pour cette sortie, tout le matériel de bivouac a été emporté. Toute ma troupe souhaite dormir dehors et de mon côté, trop heureux de vivre l’expérience de cette cabane, je prévois de dormir en haut.

On est dans le Jura, il n’y a que peu de source, mais l’eau de pluie est stockée dans un grand tonneau en plastique. Un bidon permet de la ramener à l’intérieur. Il faut juste, par sécurité, la faire bouillir. La place est petite à l’intérieur, un poêle, table et bancs. À l’étage, le dortoir. 4 places, 5 en faisant du rangement au fond (il est préférable de venir avec son sac de couchage et matelas). Il y a des couverts, des restes de nourriture sèche, des boissons, sel et sucre. Nous passons la soirée, profitant de babiller avec nos camarades d’un soir et de faire des photos de nuit. Comme de vrais enfants !