Aiguilles de Beaulmes
Les Aiguilles de Beaulmes est un sommet que j’ai déjà eu bien l’occasion de visiter, été comme hiver. On me demande d’y retourner et c’est avec plaisir que j’y retourne. Pour essayer de voir quel chemin, je n’ai pas encore pratiqué, je décide de partir depuis Sainte-Croix.
Café de la Gittaz
Après Sainte-Croix, il faut emprunter la petite route pour le col de l’Aiguillon. Je me gare à côté du Café de la Gittaz. Là, on longe la route tout tranquillement, pour passer devant des fermes. Les vaches sont dans leur enclos et déborde même le long de la route. Tiens, il y même des taureaux. On va rester tranquille et admirer leur carrure avec respect.
Bunkers
On passe devant des bunkers, dans le pâturage. En quittant la route pour traverser un pâturage, on s’approche d’un autre bunker. Un bref écart du chemin pour en faire le tour. Il est fermé et la visite est juste extérieure.
Aiguilles de Beaulmes
Désormais le sentier monte en pente agréable et régulière. On traverse une route et le sentier est un brin plus pentu. La forêt devient plus éparse. Juste en arrivant sous le sommet, on voit la croix et un chamois qui s’en va. Superbe. Le sommet des Aiguilles de Beaulmes est marqué par une croix. La vue est bouchée en ce jour, mais les lieux sont charmants. Bien des pins viennent peupler ce secteur. On croise un peu de monde.
Chalets
On poursuit le long de la croupe, en hauteur de falaise dont on voit parfois le rocher acéré. Superbe. Nous passons devant un premier chalet, en bordure de pente et bien à l’ombre. Il y a une sente qui permet de descendre ce terrain raide. On poursuit sur la croupe, le soleil perce timidement. On atteint un deuxième chalet (au-dessus du Chalet des Aiguilles), dans une petite prairie. Bois marron et volets rouges, difficile de le rater. Il y a une table et c’est l’occasion de partager le temps du picnic avec deux dames. Belle rencontre. La surprise est de voir arriver un homme, Marcel et ouvrir ce chalet. C’est son père qui a construit ce chalet en 1946.
Crête
Après ce temps de pause, nous poursuivons avec les deux dames et longeons la croupe. Le soleil s’est installé et la vue s’est dégagée, excepté les Alpes encore sous les nuages. La vue est vaste sur le plateau et le lac de Neuchâtel est en partie visible.
Cave Noire
On retourne parmi les arbres pour arriver devant la bifurcation de Cave Noire, bien marqué par deux panneaux jaunes. On descend une étroiture pour longer la falaise qui devient une vire, avec une chaine. On arrive à l’entrée de Cave Noire. Là, on sort les frontales pour s’enfoncer dans un boyau. Il faut progresser avec attention, car le sol est un peu humide et donc glissant. Plus on s’enfonce, plus il faut se courber (environ 50 m). A la fin, il faut passer un trou en se faufilant (sans le sac à dos) pour arriver dans la cave principale de Cave Noire. En haut une ouverture amène un peu de lumière. La cave a son charme, mais est simple. On reste un bon moment.
Descente
On dit au-revoir aux dames et nous filons NO par le chemin de descente. Joli sentier en forêt avec de la mousse sur les arbres et rochers. On rejoint une route forestière dont l’attraction est une fontaine en bois avec une conduite d’eau dans un petit tronc évidé. Joli travail. Il nous reste à longer la route pour passer devant le terrain de foot et retrouver le parking du jour au Café de la Gittaz.
Conclusion
Les Aiguilles de Beaulmes sont un joli sommet facilement accessible. Les chamois sont aussi de la partie (quoique, on en voit plus le long de la route de Sainte-Croix !). La Cave Noire est une jolie attraction, la frontale est nécessaire. Il faut juste passer un trou pour atteindre la cave principale.
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