Suisse | Vaud

Rougemont

J’ai 3h de temps devant moi, ce qui me peut me permettre une petite randonnée facile sur une piste de ski. La saison est terminée, les pistes sont désormais réservées au ski de randonnée. Va pour partir à 6h du matin et monter par les pistes de ski de Rougemont (La Videmanette). J’emprunte donc le bas de la piste de ski, depuis le départ de la télécabine. La neige est gelée et j’ai quelques passages tendus. Pas envie de sortir les couteaux pour si peu, alors je passe au mieux … à l’arrache donc.

Il a un côté triste car seule la piste est enneigée, mais j’arrive à la suivre sans discontinuité. Je m’enfonce dans le passage en forêt. Oh un écureuil qui traverse la piste, furtif mais touchant. Puis le sommet du Rubli se découvre avec les premières lueurs. Tiens un chalet isolé.

Les Planards

La pente est assez agréable et je progresse à mon rythme de croisière. Je traverse un pâturage, toujours en suivant la piste de ski et arrive devant la ferme des Planards. La piste par sur la gauche et monte dans une sorte de petit vallon. La fin se raidit un peu, la vue s’ouvre sur Saanen et ses montagnes, mais surtout le soleil est sur la crête du Ruble. Hum, prometteur.

Le Ruble

J’arrive à hauteur de la ferme/restaurant d’hiver du Ruble. Là, une dameuse opère. Ils travaillent tôt ici. Je marque une petite pause, profitant du soleil.

Je poursuis par une des pistes (chemin d’été) et croise une autre dameuse. Je me pousse sur le bas côté et salut gaiement le conducteur qui me le rend. Je rejoins le plateau sommital du Ruble et la vue s’ouvre sur les préalpes. Trop beau. Vu le timing, c’est mon terminus. Là, je marque 15 minutes de pause pour profiter de la vue et d’une boisson chaude. Wouah, ça bien du bien au moral.

Descente

Puis c’est le début de la descente. Une des dameuses en descendant à laissé son racloir de derrière. J’ai donc une piste toute propre pour moi. Par contre c’est bien gelé et pas à dire les ski de randonnées ce n’est pas fait pour la piste : le poids léger les rend peu pratiques sur une telle neige.

Dameuse

Je croise la dameuse, avec son équipage dehors, en train d’enlever les tubes des canon à neige. J’amorce la discussion, mais chacun ne comprend pas la langue de l’autre. Tant pis, le geste de la main fera office d’outil de communication.

En descendant, la neige devient détendu et plus agréable. Je recroise une dameuse, me mets de côté, salue et repart.

Puis je croise une dame, Catherine. Jolie discussion. Je poursuis et recroise encore du monde, bref babillage.

Parking

La fin de la piste est enfin agréable et je finis par rejoindre le parking vers 9h de Rougemont. Un dernier babillage avec la dame du restaurant, qui ne sait pas de quoi son avenir sera fait, avec l’économie au ralentie. De mon côté, la journée de travail débute avec un moral à bloc.