France | Haute-Savoie

Pointe de Tréchauffé

La Pointe de Tréchauffé est un modeste sommet proche du Mont Ouzon en Haute-Savoie, au-dessus de Thonons-les-bains. En cet printemps où la neige reste encore présente en altitude, idéale pour une randonnée sans trop de neige

Le Cruet

Je me gare dans le petit village du Cruet, sur la route de La Forclaz (une Forclaz de plus, forclaz signifie fourche donc un col). L’idée est de faire une boucle.

Le Sagy

Je début en longeant la route, quelques minutes. Puis je file à droite par un chemin en forêt. C’est pentu avec quelques sections presque à plat. J’arrive à une bifurcation. A droite toute, je passe devant une statue de Marie, emmurée. Juste après le chemin longe la paroi de calcaire du Sagy, avec un câble (main courante) en guise de protection. Le versant droit est abrupte et tout proche. Puis une barrière prend la suite et de nouveau un câble. Il y a un côté aérien au début, mais pas de difficulté technique.

Chalets de Tréchauffé

Le sentier se poursuit tranquillement en forêt, on rejoint une route forestière pour déboucher dans le bas du pâturage de Tréchauffé. Je traverse ce hameau avec des chalets assez jolis, bien que le toit en tôle, ça manque de charme. Mon idée est de filer au sommet de la Pointe de Saugeon et pour éviter un aller retour, je passe par la route.

Pointe de Saugeon

J’arrive au parking au-dessus de La Forclaz. En ce jour, bien des arbres (épicéas) ont été coupés. Je poursuis dans la pente malgré tout. Le sentier est massacré par les engins de chantier et je marche parfois au mieux, retrouvant de temps en temps le sentier. La vue s’ouvre sur le Léman et le plateau Gavot. Je traverse une forêt, par une route forestière bien raide, les muscles chauffent. J’arrive dans un terrain de désolation (arbres coupés) et peu après au sommet de la Pointe de Saugeon, simplement marqué par un cairn. Vue sur le Léman, mais des arbres cachent en partie la vue.

Pointe de Tréchauffé

Je descends tranquillement pour passer un col (Pt1402). Je remonte par un sentier agréable avec bien des crocus et quelques soldanelles. Joli. Le sentier devient plus pentu et il faut monter par plusieurs échelles. J’aime bien celle qui ont les marches décalées entre le pied gauche et droit. Un peu de neige pour finir et je rejoins le sommet de la Pointe de Tréchauffé, hors de la forêt. Deux bancs, plutôt branlant, mais pas de croix. La vue est panoramique du Mont Ouzon, au loin Roc d’Enfer jusqu’au Léman. Joli. Je reste là un bon moment pour la pause casse croûte, profitant de la douceur pour une sieste.

Col de la Crottaz

Puis je repars. Il s’agit de filer à nouveau en forêt, pour le Col de la Crottaz. Le chemin descend dans le versant N de la Pointe de Tréchauffé. La difficulté du jour vient qu’il reste bien des névés. Dur de progresser car parfois le terrain est raide et je perds le chemin. Quelques arbres couchés plus tard, je change de versant pour passer le Col de la Crottaz.

Col de Nicodex

Là, le sentier devient agréable et même joli vers le bas. En face se dresse le Mont Ouzon. Je rejoins le col de Nicodex. J’avais eu l’occasion d’y passer lors de mon tour au Mont Ouzon (voir cette randonnée). Je traverse ce hameau du Poisat avec quelques chalets en ruine, d’autres bien restaurés. Assez joli.

Col de Tréchauffé

Je poursuis par la route d’alpage, tranquille. Puis un chemin file à droite. Un feuille du maire (ah la poésie de l’administration française !) m’indique que le chemin est fermée pour cause d’écoulement. Pas envie d’un grand tour, donc je m’engage. Le sentier est agréable, un passage où il faut passer sur des gros blocs rocheux. Peu confortable, mais ça passe. Je rejoins le Col de Tréchauffé au niveau de sa buvette. Joli vu sur le hameau de Tréchauffé (écrit Tréchauffex).

Le Mottay

Une brève montée puis c’est une descente presque en ligne droite, direction la gorge du Pont du Diable, dans la forêt du Ban. Au début tranquille, parmi bien des hêtres, puis devenant raide. Un passage étroit avec un câble et un peu d’exposition. Puis c’est long et le sentier n’est pas toujours agréable : raide et peu d’accrocher à cause des feuilles. J’arrive à une bifurcation, Le Mottay.

Le Cruet

Là, je bifurque à droite pour suivre un sentier arraché à la pente. Il est parfois étroit, mais reste confortable. Un peu d’ambiance. La suite se fait sur un chemin forestier, pentu. Pas très sexy, mais cela me permet de rejoindre le hameau du Cruet.