France | Haute-Savoie

Mont Ouzon

Le Mont Ouzon est un modeste sommet des préalpes du Chablais français. J’avais fait une tentative il y a quelques semaines, mais une chute de neige, piqûre d’un hiver décalé, avait empêché d’atteindre le Mont Ouzon. Oh rage oh désespoir.

Le Corbier

Je reviens donc, la journée est annoncée belle. Je me gare au Corbier, petit village sous le col du Corbier (station de Drouzin le Mont). Le chemin part en forêt en douceur. Ils ont réussi à mettre une chaine et une barrière de protection.

Pas de l’Ours

J’arrive à un col en forêt et ne vois point d’Ours (cela signifie plutôt passage dans le rocher). Je monte par le chemin au NE. Ça devient pentu, les muscles chauffent.

Grotte

La carte mentionne une grotte. Mais aucune indication sur place. Je croise un coureur, un homme de la région, mais il ne connait pas la grotte. Je pars donc en quête, redescends et explore les lieux. Je file dans la pente, puis dans du terrain à chamois, escarpé. J’arrive devant un à pic et Sagesse m’interpelle. C’est bon je remonte. Un peu d’escalade en 3 et je retrouve le sentier, les muscles sont contents d’un retour à la normale.

Ferme

Je passe devant des fermes et croise deux hommes de la région , de retour d’escalade. Eux non plus ne connaissent pas la grotte. Je poursuis par la route et arrive aux premières maisons du col du Corbier. Je cherche le chemin en forêt et le trouve difficilement, il n’y a pas de panneau. Le sentier est droit en haut, les muscles chauffent à nouveau.

Chalets d’Ouzon

Je rejoins la route d’alpage et la suis tranquillement. La vue se dégage et les pâturages en fleurs sont fort beaux.  J’arrive aux chalets d’Ouzon. La ferme est prête pour la saison, mais il n’y a pas encore les vaches, ni le fromager pour faire de l’abondance. Il y a une jolie poya sur le mur. Je reste quelques bref instants et poursuis par la route pour arriver au col.

Col

La vue s’ouvre avec un bout du Léman. Je passe devant la ferme. Le chemin monte ensuite entre pâturage et quelques arbres. La vue s’ouvre de plus en plus, le Mont Blanc se découvre. Grandiose.

Mont Ouzon

On passe à côté d’un arbre isolé qui demande de l’agilité pour progresser (il faut presque escalader les racines). Je croise un peu de monde.  Peu après on arrive dans la rampe finale : c’est le clou du spectacle. Mazette c’est raide. Une chaîne équipe toute la longueur de la rampe, mais je préfère grandement le rocher à droite. C’est de l’escalade en II (marche d’escalier). Je rejoint la crête finale où des blocs rocheux imposent des zigzags. J’arrive à la croix sommitale du Mont Ouzon : la vue est à 360°, le Mont Blanc domine sont monde. Les Dents du Midi ressortent aussi bien. Derrière le Lac Léman et le Jura. Trop beau. Je marque une longue pause et profite de la vue pendant la pause casse-croûte.

Ferme

Puis je quitte les lieux, je retrouve la rampe qui d’en haut fait un bel effet. J’attends qu’une dame monte puis descend à mon tour. Je trouve la descente plus compliquée que la montée. Je début la descente le long de la chaîne, puis file vite de l’autre côté, d’abord face contre le rocher, puis normalement. Je retrouve le passage de l’arbre, le pâturage et la ferme. Je rejoins la route d’alpage et tranquillement passe devant une ferme. Je salue donc loin le paysan qui tond son herbe.

Col

Je retourne en forêt et descend par un chemin en forêt qui file en dévers. Une remontée dans un pâturage me permet de rejoindre des chalets. Une brève remontée et c’est le long passage en forêt au N du Mont Ouzon. Il faut surveiller où on met les pieds (racines, rochers), il y a des nombreuses ravines à traverser, quelques passages étroits et plusieurs passages avec des chaînes (ravines ou passages étroits). Ça reste plus ou moins roulant, mais certaines ravines au-dessus du vide font de l’effet.

La grotte

Un virage, la vue se dégage pendant un temps et descente pour passer le ruisseau de la Tire qui me permet de recharger ma gourde. Puis je me mets à chercher à nouveau la grotte. Je fouille l’arrière pays, terrain à chamois, de long en large. Je trouve juste une mini grotte, mais rien de transcendant. Oh rage oh désespoir !

Pas de l’Ours

Je repars, le chemin monte, les muscles chauffent et j’arrive au passage technique. Il est sécurisé par une barrière et il faut parfois mettre une jambe bien plus haut que l’autre. Par temps sec, pas trop de soucis, sûrement moins marrant par temps humide. Je rejoins le Pas de l’Ours et retrouve le chemin de l’aller. Il me reste à le suive pour retrouver le parking du jour.