Videmanette
La Videmanette est une station de ski et un endroit prisé pour ses trois Via Ferrata au Rubli, accessible en télécabine. J’ai déjà eu l’occasion de venir dans ces hauteurs (voir cette randonnée) avec l’ancienne télécabine. L’idée de la journée est de faire le tour du Rubli.
Rougemont
Nous partons dans les hauts de Rougemont et le départ est sec : il faut suivre la route d’alpage qui est raide. Les muscles doivent chauffer au plus vite, pas de tour de chauffe aujourd’hui. Après un passage dans les arbres, la vue s’ouvre et c’est fort joli : entre fleurs et vue sur la vallée, un joli mur de pierres sèches à l’abondant, le Rubli se dévoile par sa face abrupte.
Ferme
La montée se poursuit, la route d’adoucir. Nous croisons les installations des canons à neige. Tiens donc nous sommes sur la piste de descente. La route tourne doucement et les canons à neige cette fois-ci sont restés. Nous arrivons à une ferme, visible d’assez loin car en haut de la colline. Un drapeau Suisse, les vaches dans le pâturage, c’est la haute saison d’été pour les paysans. Le panneau jaune indique de filer à gauche, nous le suivons, mais la carte mentionne plusieurs chemins et je veux prendre le plus court. Retour à la ferme. On traverse la ferme, ses vaches, ses cochons tout rose, puis filons dans le pâturage par un large sentier.
Marguerite et son petit
Nous croisons des chèvres, puis arrivons devant les vaches, avec des cornes et surtout un veau au milieu du sentier. Mazette, le terrain devient miné. Que faire ? Demi-tour ? Avec toutes les précautions d’usage, j’avance et guide la troupe, tous les sens en alerte. Ça prend du temps, mais on finit par traverser le pâturage. Ouf, soulagé !
Sous le Rubli
Le marquage se fait à nouveau visible et le sentier se retrouve un peu plus loin. Nous voilà à nouveau sur un rail. C’est joli. Nous passons sous le Rubli, on entend les voix des grimpeurs. Je cherche la présence de chamois ou bouquetins, mais rien.
Pause
Nous arrivons à un replat et marquons la pause casse-croûte sur un rocher entouré d’un câble, installation pour les dameuses.
Videmanette
Nous partons, désormais la Videmanette est bien visible. Nous croisons du monde, qui descendent après une montée en télécabine. Vers un télésiège, le chemin monte tout en zigzag sous la Videmanette. Nous croisons deux vélos (le sentier leur est interdit) et les laissons filer droit en bas. Puis nous arrivons sur la piste de ski qui fait un long détour. Une pente finale bien raide permet de rejoindre le restaurant de la Videmanette. Là nous marquons une nouvelle longue pause, profitons de la beauté des lieux. Joli panorama, bien que nuageux en ce jour et surtout restaurant des plus jolis. L’intérieur est fort charmant.
Cabane de la Videmanette
Nous reprenons vie et filons par un sentier en dévers à la cabane de la Videmanette. Il est possible de rentrer dedans et c’est la cabane à l’ancienne : lits avec couverture militaire, poêle à bois. A l’étage un dortoir bien compléter le nombre de lits. La cabane est accolée au rocher et a une vue sur les Alpes. Mignon à souhait.
Descente
Après le col de la Videmanette, le chemin part en dévers puis en descente raide (un panneau indique que le secteur est délicat) . Le terrain est en partie poussiéreux et demande de l’attention. Les bâtons sont bien utiles. Nous arrivons vers une sorte d’étroites, 5 bouquetins squattent les lieux. La faune a trouvé son coin tranquille. Ils tardent à partir et cela nous permet de les admirer. Ils finissent par descendre droit en bas dans la falaise. Ça semble si simple !
Passage clé
Nous arrivons au passage clé : il faut franchir une sorte de cirque, en filant contre le rocher puis une rampe. Le départ est impressionnant car on frôle la falaise par une courte vire. Elle demande de l’attention car c’est bien étroit, deux cales aident à poser ses pieds. Un câble, pardon un vieux câble électrique recyclé, permet de s’aider. Puis on descend cette rampe, toujours avec l’aide du câble, mais qui flotte. Par temps humide, cela doit être bien délicat car on est souvent sur le rocher.
Pierrier
On finit par en sortir pour descendre dans un chemin caillouteux. Le chemin descend le long d’un pierrier : cd serait dommage de rater un droit en bas. L’inconvénient, c’est comme les crèmes glacées en été : ça ne dure pas assez longtemps ! Comme je suis le seul à apprécier le pierrier, en attendant la troupe, je peux scruter les lieux et bingo il y a un chamois dans led hauteurs.
Ferme à cochons
Après un replat, le sentier descend tout en zigzags à travers les vernes. Nous arrivons sur une chemin d’alpage et passons une ferme avec ses jolis cochons rose tout propre.
Route
La suite est sur une route d’alpage. Après une fontaine le chemin file en forêt. La carte mentionne un raccourci qui finit dans un pâturage, mais en fouillant le secteur il semble ne plus exister. Il nous faut donc descendre… pour mieux remonter sur la route. La vie est injuste ! Nous finissons par retrouver le parking du jour, fatigués mais heureux.
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