Aigle
La randonnée de cette journée est toute simple : monter de Aigle à Leysin et rentrer en train. Nous nous garons donc à la gare La Fontaine du train Aigle-Leysin. Nous quittons les rails pour monter parmi les vignes. La température est négative en cette journée et nous avançons d’un bon pas. C’est joli de passer parmi ces vignes en coteau et d’admirer le travail et les outils dans ces pentes raides. Le chemin est assez pentu et nous traversons quelques maisons pour ensuite monter en direction de Drapel.
Drapel
Nous trouvons le soleil qui en cette saison évite le bas du secteur. Nous passons sous les rails par un pont et arrivons à la ferme de Drapel. Le panorama s’ouvre sur les montagnes du Chablais et cette ferme est une sorte d’arche de Noé : lamas, vaches highland, chats, poules et chèvres. Joli.
Veyges
Puis le chemin file en forêt et à l’ombre. Il est large, mais bien pentu. Les zigzags s’enchaînent. Tiens un chamois descend en tombe près de la falaise. Nous sortons de la forêt dans le bas du pâturage de Veyges, mais le sentier reste à l’ombre. Petite ambiance frigo dans ce secteur. Nous arrivons dans le hameau de Veyges avec ses jolis chalets. Au centre de Veyges, nous retrouvons le soleil pour notre plus grand bonheur. Nous marquons un pause casse-croûte. Un chien, Bill, se charge de nous tenir compagnie… et quémander pitance. Il aurait besoin plutôt d’un régime… comme son maître.
Ânes
Puis nous repartons. Après le village, le plus direct est de couper dans le champ. Nous profitons à nouveau de la vue et montons tranquillement, lorsqu’un âne vient vers nous en courant. Voyons voir, les ânes sont-ils sympa ou faut-il sortir le couteau pour en faire du saucisson ? Surtout que c’est un âne Sarde, imposant. In fine, c’est une ânesse qui vient quémander des caresses. Non, pas de carottes à donner. Après un bon moment nous repartons vers le haut, ce qui l’excite. Hum donc l’autre âne est son petit. Donc nous filons à l’opposé pour rejoindre la route. Le gros morceau fut de passer sous les fils barbelés, triple couches. Nous retrouvons la route. De là, il est possible de rejoindre directement Leysin, mais nous voulons pour suivre, pourquoi pas jusqu’à Prafandaz.
Prafandaz
Le hors piste n’ayant plus la côte (toujours des barbelés triple couches), nous prenons l’option standard, mais plus longue, de la route forestière. Un joli banc permet de profiter de la vue. Puis retour en forêt. C’est tranquille. Nous arrivons sous le pâturage de Prélat. Pour Prafandaz, il faudrait bifurquer, mais le ciel s’est bien voilé, un peu plus tôt que prévu. L’option la plus courte est donc préférée.
Leysin
Par une petite route, nous filons vers Leysin. Nous croisons un peu de monde et arrivons dans le haut de Leysin par les écoles internationales et les anciens centres pour tuberculeux. Ambiance béton. Nous filons vers l’office du tourisme, juste pour faire la bise à Corinne, une collègue accompagnatrice avec qui j’ai fait ma formation.
Restaurant
Comme nous avons du temps devant nous, nous descendons le village pour filer vers un restaurant. Le bas de Leysin devient plus joli avec enfin des chalets. Cela nous permet de visiter le joli temple. Puis nous arrivons au restaurant La Fromagerie, dont l’une des particularités, autre qu’il soit bien joli, est d’abriter un musée à l’étage. Rien que cela vaut la visite. Une soupe du chalet plus loin, nous repartons tranquillement prendre le train (Leysin-village à Aigle-dépôt : 3.- CHF)
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