La veille nous sommes montés depuis le Col du Marchairuz, à la cabane du Grand Cunay. Après le petit-déjeuner, nous partons avec Liana pour la Glacière de Saint-Livres et retour ensuite au Col du Marchairuz. Je suis allé faire un petit détour au lieu de notre igloo lors de la formation d’accompagnateur en montagne (voir cette randonnée). Sinon il faut descendre juste sous la cabane. Presque l’intégralité de ce parcours se fait hors des sentiers battus, le long des chemins d’été. Mais le cheminement n’est pas visible, ni les routes. Il faut donc savoir s’orienter. En direction du Pré aux Biches, il y a quelques fanions en plastiques jaunes accrochés aux arbres.
Ce début de cheminement est tranquille, juste une petite montée pour se chauffer les muscles. Il avait neigé quelques cm de plus dans la nuit et j’évalue la quantité de neige fraiche à environ 50cm pendant le weekend. J’ai donc brassé de la poudre tout le long. Mais que c’était bon !
Nous passons devant la citerne de Pré aux Biches, pour ensuite virer au Pt1440 (aucun panneau n’existe) et descendre par un sentier agréable vers la Glacière de Saint-Livres. Nous avions le brouillard au début, puis un ciel gris et en arrivant ce fut le grand ciel bleu. Je fus enchanté de voir le Pré de Saint-Livres immaculé de neige. A la glacière nous marquons une pause casse-croute et j’en profite pour prendre des photos de la glacière. Je tente une descente, mais la rampe d’accès est à peine émergée de la neige. Je fus stoppé car sous la poudreuse fraiche, il a avait une couche de glace. Bref sans équipement (crampons, piolet, corde), c’est difficile. J’ai donc écouté Sagesse et je suis remonté. Je ne voyais même pas l’échelle du bas. Pour une descente en début d’hiver, voir la randonnée d’Alain. Sinon l’automne 2011, j’ai pu descendre sans équipement, les feuilles mortes permettant une progression sans équipement (voir cette randonnée).
Le soleil disparaissant sous les nuages, le départ est donné. Nous remontons sur le chemin de la descente jusqu’au Pt1440 pour filer à travers la forêt et clairière de Petit Cunay. C’est une portion tranquille. Après, en direction des Monts de Bière Devant, la pente se redresse et je commençais à sentir la fatigue. J’ai profité d’une trace d’un skieur. Sinon au niveau de l’orientation c’est la partie la plus délicate selon moi.
Bein fatigués, nous arrivons au panorama des Monts de Bière Devant. C’est la deuxième fois que je viens ici (voir cette précédente randonnée) et j’ai toujours une vue bouchée. Un jour mon prince viendra …
La suite est plus que aisée car nous retrouvons des traces de raquettes, un vrai sillon. Que c’est reposant pour les muscles. Par contre un brin monotone, heureusement nous croisons du monde, ça change ! Puis il nous reste à nous diriger vers le restaurant du Col du Marchairuz.
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