France | Haute-savoie

La randonnée du jour sera modeste, je retrouve une ancienne collègue de travail, Anne-Sophie qui récupère la forme suite à un long bobo à un pied. Cette année, je me suis spécialisé dans l’accompagnement de personne en rééducation sportive !
L’idée est de faire la Pointe de la Gay, modeste sommet du Chablais français, à côté de Bellevaux. Au sujet de ce village, je fus surpris, car il est de taille bien modeste, mais il y a une école, des commerces, une poste. Au passage, le supermarché vend de nombreux saucissons de la région, nous en avons profité (sans compter les autres spécialités).
Nous arrivons, par une route qui a la fin est caillouteuse et pentue, au hameau Les Nants. Il y a quelques places de parc. Nous partons d’un pas familial pour passer la ferme la ferme Les Raies. Le chien de berger nous vient contre en aboyant et surtout montrant les crocs. Le maitre ne dit rien, on va dire que c’est lui qui est mal éduqué ! On s’éloigne de ces deux sauvages et montons par le pâturage pour chercher le chemin allant au Col de la Balme. Nous nous enfonçons dans la forêt, il semble il y a avoir une sente, mais les arbres gênent sérieusement la progression. Je cherche vainement le chemin, sur la carte on y est même dessus, mais pas dans la réalité. In fine on coupe au mieux vers le haut pour retrouver le chemin de la Crête de Bellevaux. Donc le mieux, c’est depuis Les Nants de partir directement à l’E pour le Col de la balme, ainsi vous éviterez aussi le chien !
La crête est jolie, le panorama s’ouvre sur les préalpes du Chablais (Cornettes de Bise, Mont de Grange), mais nous retournons vite en forêt. Il y a une courte descente pentue pour rejoindre le Col de la Lanche et en suivant les indications des panneaux, nous avons quitté la crête et fait un détour. On retrouve la crête à Béran, pour un sentier pentu et un peu gras (au N). Nous atteignons assez vite le sommet de la Pointe de la Gay, sans croix (un panneau).
Là nous sortons nos casse-croute, plus les achats des commerces (boulangerie, supermarché). La vue est belle et va du Chablais franco-suisse (Cornettes de Bise), au Mont de Grange, Dents du Midi et Aiguille Verte. Le Roc d’Enfer coupe la vue sur le Mont-Blanc (voir cette randonnée au Roc d’Enfer pour la vue). Derrière le Léman, normalement visible, est pris sous le stratus. On se console avec la découpe de la Tournette, du Salève et du Jura. Ce copieux casse-croute, accompagné d’un peu de vin blanc, produisit son effet et il fut donc nécessaire de laisser la nature reprendre le dessus sur nos pauvres corps épuisés, la sieste s’est donc imposée ! Ah grand moment de la vie que cet état léthargique avec la vue sur les montagnes !
Au sommet nous avons croisé des Anglais qui se baladaient avec leur chienne, un cocker, nommée … Sophie. Anne-Sophie ne fut pas emballée d’entendre qu’un canidé portait son prénom. Le cocker était néanmoins sympathique, mais pas précaution nous avons rangé les restes du casse-croute !
Puis reprenant vie, nous sommes descendus par la face NO, assez pentue et des sections grasses. On retrouve le joli pâturage du Pt1638 et filons vers Sur la Pointe. Une courte montée pour Vallonnet, puis nous évitons le sommet de Sur la Pointe pour descendre directement dans le Pâturage Tré le Saix. On s’enfonce dans la forêt, trouvant une route de 4×4 pentu qui rejoint la route de Les Nants. Il suffit de la remonter pour rejoindre Les Nants où il y a des jolis chalets (pas tous).