Suisse | Valais

Vendredi soir, on se téléphone avec Christian en vacances, pour déterminer la sortie du samedi. Neige annoncée pour le matin avec une amélioration l’après-midi et surtout il a bien neigé la veille, ce qui m’a valu une rentrée en scooter tendue ! Au programme du lendemain, Christian propose du ski de piste aux Portes du Soleil. Cela ne m’a pas emballé sur le coup mais le danger d’avalanche à 3 (ce qui ne nous empêche pas de sortir), la neige pendant le matin et les 20cm de poudre, font pencher la balance.
Flash-back : Le 2 janvier 2009, on se décide tardivement avec ma tante Nouchka d’aller skier aux Meillerets (Diablerets), il fait beau et il y a de la neige. On embarque Timothée mon cousin de 10 ans. Aux Diablerets, notre envie de ski fut fortement partagée et c’est déjà un soucis pour se garer. Puis il aura fallu patienter 1h30 pour prendre le ticket et ensuite refaire la queue pour monter par l’unique télésiège du bas. Bref, je vois rouge et me dit qu’on ne me verra plus trop sur les pistes,écoeuré !< br/> Lors de ma sortie au Sex du Coeur la semaine précédente, Labande, dans son livre Ouest-Suisse, sur cette sortie fait une longue remarque sur les stations et leur utilité de recyclage technique pour le randonneur qui est plus prompte au dédain. Juste remarque … que j’ai vérifiée !
Passé les premiers instants de croire perdre un randonnée dans des lieux sauvages remplis de poudre (mais sous un jour blanc et comme le danger est à 3 avec une palanqué de camarades à Gros Châtillon ou au Pic Chaussy), on se retrouve dans 20cm de poudre fraiche et avec peu de monde au début … car il neige ! Certes la visibilité est faible et cela nous vaut quelques gamelles (tient le compteur de Christian est actuellement au même niveau que le mien alors qu’en temps normal jecôtoie les sommets alors que lui stagne en vallée !) mais quel plaisir de skier toute une journée dans une grosse poudre !< br/> Je n’ai jamais autant progressé techniquement qu’aujourd’hui ! Je ne suis pas un bon descendeur en poudre, mais après 6h sur les pistes, le progrès est réel. Me voilà réconcilié avec les pistes !
Seule regret de la journée, au petit matin pour prendre le train, le scooteriste à dû affronter la dure (et goudronneuse) réalité de la vie, au détour d’un virage verglacé. Voilà mon scooter récent tatoué.
Pour les pistes, il faut mettre un collant car le pantalon de randonnée est trop léger pour tenir. J’avais mis 4 couches de vêtements pour le haut dont ma veste H2No contre la pluie car ma softshell ne tient pas l’eau ni la neige. Il faisait juste chaud, des sous gants auraient été apprécié.