Un samedi qui vire au gris, après une semaine de beau. Ca devient presque lassant ce rythme ! Et pour une fois, le Valais est le premier à recevoir les nuages, perturbation du S. Pour une fois que ce n’est pas le Jura, tout fout le camp !
Je choisis donc le secteur des préalpes fribourgeoises, que dis-je gruyèrienne : le Vanil Noir depuis le vallon des Morteys. La course initiale est la Tête de l’Herbette et si la forme est là, c’est le Vanil Noir. J’embarque donc piolet et crampons en aluminium pour la course. La route depuis Pra Jean est fraisée, mais encore verglacée. Le terminus est le parking devant Rouvènes Devant, Pt955 (panneau indiquant 16% de pente).
Je pars depuis le fond du parking et 15 min après me rend compte que je suis sur la mauvaise rive. Ca m’apprendra à suivre bêtement les traces ! Je déplace ma voiture et arrive à m’enliser sur la glace. Les chaines posées, je retrouve ma situation de départ, mais du bon côté de la rive (droite) et 1h de perdue.
Il est déjà 11h et il faut monter par la route d’été. C’est assez monotone, mais le chant des oiseaux (pinson des arbres, mésange noire et huppée, …) m’ont bien occupé. Des crottes de cerf, une jolie cascade (Escaliers du Mont), une coulée avalancheuse ont égayé cette montée. Le plaisir fut quand même grand d’arriver au Gros Mont et son parking d’été. Plus loin, vers Beaumont, je fais une courte pause casse-croute, il est déjà 12h30 !
Après Le Sori, on s’enfonce dans le vallon des Morteys. La météo se voile grandement et la montée se fait à l’omnre. Je commence à douter de mon objectif et me dit que la cabane des Marindes (ou Marrindes) fera fort bien l’affaire. Je suis passé par elle lors de ma traversée du Vanil Noir, automne 2011.
La montée dans le vallon de Morteys est sympathique, bien variée. Il y a juste la pente finale, un peu raide et verglacée à mon gout. J’arrive au Chalet des Marindes, pris par la neige. Le toit est visible et seulement les fenêtres du haut. Sans clef, il est impossible de rentrer. Je fus intrigué par la téléphone/radio de secours. Une vérification sur le natel, il n’y a pas de réseau. Une autre vérification avec ma radio de secours et je fus fort surpris de ne rien capter (canal E, K, Vol à voile, … j’en ai enregistré plusieurs sur ma radio). Bref, l’utilité de ce téléphone de secours devient donc évidente. Au sujet de ma radio de secours, j’ai testé à Gros Mont, Pra Jean et ça n’est qu’à Charmey que j’ai capté un signal. Une vérification sur le site de la Rega (l’opérateur radio des secours en montagne) et il n’y a pas de relais radio dans les préalpes fribourgeoises !
Je visite l’arrière pays et la ferme à Bruno 5min plus loin. Elle aussi prise par la neige. Devant se dresse le Vanil Noir. Quand les nuages le laissent tranquille, je peux vois la croix du sommet. La fissure du Pas de la Borrière est bien visible. La Tête de l’Herbette est sur la droite.
Le temps d’une courte pause et je descends. Neige plutôt carton. Vers le bas du vallon, je passe par un goulet où un peu de gymkhana est nécessaire. Je retrouve le plateau de Sori, où il faut remonter la pente, puis le long faux plat de Gros Mont. Cette partir est longue à mon goût et je comprends que nous soyons peu de skieurs (j’en ai croisé 3-4) dans ce secteur. Puis c’est la descente par la route avec la fin, un bref faux plat et un peu de ski de printemps. Je retrouve le parking, en me disant que je fus content de sortir et d’avoir un peu de soleil, mais que ce secteur n’est pas le meilleur pour le ski de randonnée.
Laisser un commentaire