Suisse | Vaud

La météo de ce samedi était prévue belle et nous avions projeté d’aller en France en face du Mont-Blanc. Sauf que cette météo a viré et que seul le bassin lémanique bénéficiera de quelques éclaircies. Dommage ! Il faut donc revoir la stratégie de la journée.
C’est ainsi que nous avons commencé très fort … en s’engouffrant dans le restaurant du lac de Sauvabelin. L’estomac lesté, nous partimes doucement vers Epesses dans le Lavaux. Bienheureux trajet, en plus de sa bonne humeur, qui permet au café d’infuser lentement, mais sûrement, dans l’organisme.
Passons aux choses sportives, l’idée de la journée est de partir du restaurant d’Epesses pour monter à la Tour de Gourze. Jusqu’à ce jour j’ignorais même l’existence de cette tour. Depuis le village d’Epesses on suit une route bien pentue à travers les vignes. C’est fort joli toutes ces vignes, mais on sent que les frites veulent rester au niveau des hanches et que la lutte est grande ! Nous passons sous le train et sur les voitures.
Ensuite le chemin hésite entre route et terre pour monter en pente régulière. Parcours peu passionnant, mais qui nous permet de rejoindre le restaurant sous la Tour de Gourze. Quelques pas après, nous arrivons à la Tour de Gourze où un panneau nous relate son histoire. Un escalier accroché aux parois intérieurs nous permet de rejoindre le sommet de cette tour. Déception par contre pour la vue, car la forêt a bien poussé devant et coupe une bonne partie du panorama sur le Léman, dommage !
En repartons, un gros nuage noir, nous fait profiter du restaurant de la Tour de Gourze. Puis nous partons par la crête SO en guise de variété. Descente sympathique à travers la forêt, quoique avec quelques arbres à enjamber, puis en arrivant au-dessus d’une ferme le terrain fut franchement gras. Nous retrouvons une route pour ensuite bifurquer à la Côte de Pin, joli parcours entre vigne, pommiers et poiriers, c’est le sentier Les Sens en Eveil avec quelques panneaux explicatifs.
Puis nous retrouvons la route de la montée au-dessus de l’autoroute. Il reste à redescendre tranquillement, en profitant du ciel plus découvert et des belles couleurs du Lavaux.
Lire ce bel article du Monde.fr sur le Lavaux