Le dimanche est annoncé ensoleillé et la veille, le samedi bien gris, n’a pas permis d’avoir sa dose de soleil. Je décide de partir dans le canton de Neuchâtel, c’est comme l’envie de fraise en hiver, ça ne s’explique pas ! Il me restait à trouver une randonnée et ce sont les Gorges de l’Areuse qui sont élues. J’attendais une belle journée d’automne pour la réaliser.
Je stationne au niveau de la gare de Bôle, l’idée est de rentrer avec le train depuis Noiraigue. Les places de parcs sont prises d’assault, dans ce secteur. La marche début par longer la voie de chemin de fer pour quitter doucement la ville. On traverse la route pour descendre un chemin en forêt agréable. Puis on arrive aux gorges de l’Areuse. LE ton est donné, c’est fort joli. Le chemin est arraché à la roche et surplombe l’Areuse. Dans cette première section, il y a même un côté vertigineux quand on se penche au-dessus des barrières (d’un âge certain !) pour plonger nos regards en contrebas. Ce début me fait penser aux gorges du Chauderon, au-dessus de Montreux.
Puis on arrive au premier des ponts, le Pont des Clées. Ensuite le chemin devient plus sage et longe plus ou moins l’Areuse. C’est une section tranquille. Pont de Vert, on change une nouvelle fois de rive. Il est possible de rejoindre le cours d’eau. On longe une route secondaire pour encore traverser par un pont l’Areuse. On passe devant une usine électrique pour rejoindre encore un pont, un rescapé de l’Expo.02. Pont orignal !
Un chemin tranquille nous amène à la Chute de la Verrière (un panneau jaune l’indique), qui est un petit détour de 5 min. C’est joli. On revient sur nos pas pour traverser encore un pont. La suite est un peu plus pentue, mais longe des petites cascades de l’Areuse. Quelques ponts plus loin (2), nous arrivons à la clairière de Champ-du-Moulin où on retrouve avec bonheur le soleil. Il y a un arrêt du train dans les hauteurs, il est possible de rentrer, mais ce serait rater la suite ! Sinon un restaurant, l’Hôtel de la Truite, vous accueille pour une pause !
La suite est tranquille, on passe devant une nouvelle usine électrique (Usine des Moyats), puis le chemin part en montée pour passer la dernière partie des gorges : le pont de Brot et le Saut de Brot. C’est un peu le clou du spectacle. Ce pont est sûrement le plus photographié de l’Areuse car le plus joli. Pont en pierres avec du mortier.
La suite : encore un pont, encore des usines électriques (2) pour longer la voie de chemin de fer et arriver, au soleil, à Noiraigue après presque 4h de marche. Je suis arrivé jusque quelques minutes avant le train (un par heure) qui me ramène à Bôle en 10 min.
Laisser un commentaire