Une journée où la pluie arrive dans l’après-midi, juste la matinée en éclaircie, la pluie est annoncée pour le début de l’après-midi. L’option pourrait être de rester en plaine et d’accomplir des tâches en déshérance, mais les remettre à des jours non pas meilleurs, mais pires, est toujours une option fortement appréciée. Pour cette randonnée, je me retrouve avec Evelyne. Plusieurs options sont sous le coude et lors du trajet, c’est Anzère avec une randonnée à la cabane des Audannes qui l’emporte. Le soleil, vers le Valais central est annoncé plus longtemps.
A Anzère, on découvre que se déroule la course de BMX (iXS Swiss Downhill Cup), la foule des grands jours. L’idée de cette course est de monter tout ce petit monde en télécabine, de les lâcher et de vérifier que la gravité fait toujours bien son oeuvre. La mauvaise conduite avec au mieux ses contusions pouvant brise ce cycle. Par bonheur les piétons pouvaient dépasser tout ce petit monde et avec un billet simple (10.-/6.- CHF pour le billet plein/demi tarif), nous montâmes, nous aussi sans nous fouler ! On rejoint le restaurant d’altitude du Pas de Maimbré où la vue sur les Alpes est panoramique, certes bouchée ce jour, mais le coup d’oeil est superbe. Cette randonnée fut choisie car pas trop longue et sans viser de sommet pour cause de météo en détérioration.
Nous arrivons très vite au Pas de Maimbré par un joli sentier pour rentrer dans le vallon de La Sionne. On bascule assez vite dans l’ombre (exposé O). Le sentier est assez doux dans une bonne partie du début. Il y a quelques sections qui font chauffer les muscles. C’est joli et assez fleuri. On traverse des pierriers. Sous le Sex Rouge, le chemin change de physionomie, il se met à monter en zig-zag à travers une barre rocheuse. Le chemin est côté T3, rouge-blanc, j’aurai presque mis du T4 à cause de ce passage. Cela demande juste un peu d’attention, mais pas de difficulté technique.
On rejoint après plusieurs montées et passages à plat, La Selle, 2709m, point culminant de la randonnée. Au loin le glacier du Tsanfleuron des Diablerets, se découpe parmi les nuages noirs. Le vent frais nous force à mettre nos softshells, puis nous descendons dans le vallon des Audannes. C’est une progression jolie sur un terrain rocheux, il faut suivre les cairns ou les marques car il n’est pas toujours de le voir. Les fleurs sont superbes dans ce secteur. La cabane des Audannes ne se découvre qu’au dernier moment et nous y marquons notre pause. Le gardien a changé depuis ma dernière visite (voir cette randonnée) et les dortoirs, suite à l’extension de la cabane ont été refait (voir cette randonnée).
Après une longue pause nous repartons et quelques gouttes de pluie se mettent à tomber. On sort donc les habites de pluie. Tonnerres et éclairs nous invitent à accélerer le pas, car je souhaite passer le passage des cordes au plus vite. On croise le gardien de la cabane (George Zoganas), un guide, qui nous déconseille le chemin de la conduite par temps pluvieux. Nous passons les cordes (certaines sont usées !) et arrivons dans le replat de la Combe des Audins. La pluie forcit juste après, ouf ! Le reste est une progression sur pierrier, avec un très bon chemin, puis herbeux avec des passages en forêt pour rejoindre Serin.
Après Serin, on longe un sentier pédestre en forêt clairsemée qui longe l’ancien bisse des Audannes, construit mais jamais utilisé (suite à des problèmes techniques). C’est joli, mais pour nous fort boueux et le passage dans les hautes herbes détrempées est toujours un grand moment ! On rejoint Les Grillesses et sa route d’alpage, puis un dernier passage en forêt pour rejoindre Anzère. Il restait à créer une ambiance tropicale dans la voiture, pour sécher un peu !
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