Suisse | Valais

Sidelhorn

Le Sidelhorn est un sommet qui domine le Grimselpass et fait frontière entre les cantons du Valais et Berne.

Grimselpass

On s’arrête au premier parking, juste au niveau du col du Grimsel, devant le parc à marmottes. Il faut longer très brièvement le parking (celui des campings cars), descendre devant le barrage du Totesee et remonter au barrage.

Totesee

Là, on longe un pan rocheux sur une sorte de vire avec corde. Deux pêcheurs sont en activité et on leur laisse le temps de lancer leur bouchons. Puis le sentier longe le lac du Totesee, bien joli avec sa couleur bleutée.

On suit pendant quelques le sentier des mules, voie historique de transport du Sbrinz (fromage) du canton de Berne jusqu’en Italie. Le sol est pavé et en ce jour, on a même le droit aux crottes des mulets.

Bunker

Le sentier serpente et sous un grand Bunker, il faut bifurquer sur la gauche en suivant une sente. Pas de panneau, pas de marquage. Toute la suite du chemin, jusqu’à la crête Sidelhorn sera du même acabit. Il faut rester en éveil pour suivre soit la sente soit les cairns (assez nombreux).

La progression est jolie et file vers le lot du ruisseau local, le Sidelbach. On le traverse au mieux pour remonter une pente herbeuse. La pente se redresse et le sentier devient tout en zigzag. Il finit par longer un pan rocheux au-dessus de la petite gorge du ruisseau. Cette section demande de l’attention car le sentier est étroit et en devers et assez étroit. C’est raide par section.

Sidelini

Nous finissons par atteindre le plateau de Sidelini avec un lac de taille petite. Joli avec ses linaigrettes et mousse. Le cadre devient minéral.

Crête

La suite est jolie, dans ce monde minéral. Tranquille au début, il faut être vigilant pour voir les cairns, le sentier s’évapore assez vite. Tiens une marmotte, jeune, file se réfugier dans son terrier. Vers 2430 m, nous atteignons un pierrier. Le chemin devient invisible. Il faut donc traverser ce pierrier et changer de bord (de gauche à droite).

On retrouve une pente herbeuse avec quelques gros blocs rocheux… qui deviennent plus nombreux. À la fin il n’y a plus que cela. La progression demande de l’agilité. Il faut suivre les nombreux cairns. À la fin, on vient butter sur une rampe rocailleuse qui se termine à un col. Là, c’est compliqué. Le plus simple est de monter dans la partie rocailleuse de couleur marron et éviter la partie grise. C’est la section la plus compliquée. On débouche sur un col et rejoignons le sentier rouge/blanc montant depuis l’Husegghütte.

Sidelhorn

Depuis là, il fait suivre la large crête. Le sentier est raide et est tout en zigzag, entre terrain poussiéreux et bloc rocheux. Les muscles chauffent et le cœur bat la chamade. On finit par atteindre le plateau sommital du Sidelhorn, ses nombreux cairns et sa croix en fer. Mais surtout quelle vue panoramique à 360°.

Chrizegge

Après une bonne pause, je descends en direction du col Triebtenseelicke. Le début est un chemin parmi les gros blocs rocheux. Vigilance et agilité sont deux bonnes aides dans ce genre de terrain. On avance donc assez lentement. La deuxième partie est un chemin pentu, terreux pour ne pas dire poussiéreux. Au Pt2689, on bifurque à droite.

À partir de là, c’est un sentier agréable, entouré d’herbe. Tranquille donc. Vers 2300 m, il y a une bifurcation. Aucun panneau, mais c’est le sentier de droite, qui descend, qu’il faut suivre. Il nous fait passer ensuite devant plusieurs petits bassins de rétention d’eau.

Grimselpass

On retrouve les hauteurs du Totesee. Il faut le longer, descendre après le barrage et remonter juste après pour atteindre le parking du jour au Grimselpass.

Parc à marmottes

Là, il y a deux parcs à marmottes, celui près de la route est le plus peuplé. Les marmottes sont habituées aux touristes et se laissent voir de près. Elles vivent leur vie, sans se soucier de nous. Mignon de voir, cet ours chantant, comme disent les québecois, même si c’est derrière des barrières.

Conclusion

Le Sidelhorn offre un panorama des plus intéressants sur la région du Grimselpass. Le chemin de la montée demande de chercher parfois son itinéraire et à plusieurs sections demandant agilité et pied sûr. Le chemin de la descente est bien plus confortable (sauf la partie finale). A chacun de faire son itinéraire en fonction de ses envies et capacités.