Montagne Hirmentaz
La Montagne d’Hirmentaz est une modeste montagne dans les hauteurs d’Annemasse. Une station de ski est installée sur ses pentes. Les nuages sont annoncés dans les hauteurs donc cette randonnée est parfaite.
La Glappaz
Il est possible de partir depuis le village de la station, Hirmentaz, mais je préfère la version sauvage. Une petite route m’amène au hameau de Glappaz où un parking généreux est à disposition (virage du Pt1206).
Col de Creux
Le départ se fait en douceur par un large sentier entouré d’arbre. Puis on rentre dans un pâturage pour arriver au Col de Creux. La vue s’ouvre, surtout sur le Roc d’Enfer, enfin ce que les nuages laissent voir. Les bougres.
Montagne Hirmentaz
On bifurque à gauche pour passer devant quelques chalets Sur le Creux et le joli chalet du Paccot. Je croise un grand groupe de retraité. Désormais le terrain se fait pentu (pour ne pas dire raide) avec bien des églantiers.
Je salue les vaches en arrivant sur la croupe. La pente s’adoucit enfin (presque tout le dénivelé est effectué) et désormais il suffit de suivre le chemin agréable sur cette croupe. Beaucoup de sarriette et un peu de thym serpolet. Avec le rocher calcaire, c’est fort joli. Au fond le lac Léman se dévoile un peu.
Un premier sommet, une courte descente et j’arrive ensuite au sommet principal de la Montagne d’Hirmentaz (1598m). Pas de croix ni de cairn.
Je poursuis par la crête et arrive au sommet suivant en haut d’un petit téléski (les Feulattes).
Crêt des Brottets
Là, je quitte la crête par un chemin en devers qui me fait revenir en arrière, mais dans le fond du vallon. En face les télésièges et leurs pistes de ski, véritables balafres dans la montagne. Par une route débonnaire, avec quelques rhododendrons à voir, je rejoins le haut du télésiège Les Rhodos au Crêt des Brottets. Juste après il y a une table panoramique (le sommet est nommé là : Pointe d’Hirmentaz) et des tables de picnic, tiens ce sera parfait pour la pause. La vue est large, bien que partiellement, la table panoramique me raconte tous les sommets que les nuages me cachent.
Rocher du Corbeau
Après la pause, je poursuis au N le long du plateau, en légère descente. Puis après le Pt1588, le chemin est sur l’arête du Rocher du Corbeau. Le sentier se fait pentu, parfois raide, le long d’épicéas. Il est un brin délicat car avec les chaussures grasses, les rochers rendent la progression délicate. Un brin technique en ce jour encore humide. J’arrive en haut du télésiège Les Brettaz. La carte mentionne un sentier à l’O, direction la retenue d’eau. A peine visible, mais ça passe. Puis je passe dans le pâturage où le chemin s’évapore.
Retenue d’eau
J’arrive devant la retenue d’eau où encore un groupe de retraités profite de la journée. Je contourne la retenue d’eau, non sans passer par dessus un fils électrique. Rien de spécial à voir, car la retenue est en partie cachée par les rebords en terre plein. Puis je monte par le sentier pour longer le téléski des Incarmes. Je passe devant un troupeau de vaches. Alors amies ou ennemies ? Le doute m’assaille, alors je fais un détour.
Télésiège des Crêtes
J’arrive ainsi au sommet du télésiège des Crêtes. La carte mentionne un chemin à l’O, in situ il n’y a plus rien sinon un pâturage massacré par les vaches. Ça devient franchement inconfortable et long. Il me faut même remonter pour retrouver mes lunettes perdues dans une chute. En plus c’est long. Je finis par retrouver le sentier venant des Chalets d’Hirmentaz avec bonheur. Il faudrait mieux depuis le Rocher du Corbeau ou la retenue d’eau filer vers ces chalets pour suivre tranquillement le sentier.
Le Replan
Je poursuis et arrive dans un pâturage. Et encore le chemin qui s’évapore (c’est ma journée !). Je décide de faire un détour pour éviter le troupeau et arrive aux fermes du Replan. Là je retrouve une route d’alpage. C’est tranquille à souhait. Une fontaine me permet un rafraîchissement.
La Glappaz
Je passe, après une forêt, dans les premières maisons de Glappaz puis arrive au centre du hameau. Un joli jardin, bien décoré et sa fontaine, m’offre une petite pause. Puis je rejoins la route goudronnée que je longe. Une dernière petite montée me permet de retrouver le parking du jour.
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