Suisse | Vaud

Mais qu’est-ce que vient faire un spectacle sur un site de randonnée ? Je vous remercie de poser la question et si vous avez la réponse, écrivez-moi ;-) A moins qu’il faille appeler Freud pour d’éventuels souvenirs de ma petite enfance !
Je vais aborder cette randonnée, euh spectacle (ah les habitudes !) en deux points :

  • le côté artistique
  • l’aspect photographique

Le côté artistique

J’ai eu la surprise de découvrir le spectacle de Karl’s kühne Gassenschau à Saint-Triphon (Vaud). Je pense qu’avec trois patates chaudes dans la bouche, j’arriverai à prononcer correctement leur nom ! Donc le KKG présente sont dernier spectacle Silo 8. A la fin, je fus émerveillé, ébloui, enchanté tel un enfant devant une devanture de Noël (vous voyez, c’est bien lié à la petite enfance !). Des Suisses, que dis-je, des Suisse-allemands sont capables ne nous faire rire aux éclats avec une qualité technique grandiose ! La dernière fois que j’étais allé à un spectacle, hors cinéma, ce fut à Morges, Beausobre. Pour rester pudique, je dirai qu’en sortant le meilleur moment fut … le restaurant avant ! (ces commentaires me font comprendre que l’avis est partagé)
Je ne vais pas faire un résumé, je vous laisse lire l’article de LeTemps.ch. Au niveau des références, cela démarre par les Blues Brother, un peu de Roméo et Juliette, un soupçon de Superman, Brazil, une course à la Mad Max (grandissime, ma scène préférée), des twin-towers en feu qui tombent et tout ce que j’oublie. Il y a une relation fusionnelle avec la scène car nous sommes plus que spectateurs, mais impliqués : les explosions vous envoient une vague de chaleur et la course des motos des gaz (certes moins agréable). De plus la scène est à l’extérieur, dans la carrière de Saint-Triphon, la lune et les nuages viennent s’inviter au spectacle … parfois la pluie aussi ! Au niveau des défauts, il y a parfois quelques longueurs et la musique couvre parfois les acteurs.
De façon surprenante, on ne présente un EMS en 2050, alors que tout est vieux et rouillé. Vous avez jusqu’au 15 octobre et le prix est de 64.- CHF.

L’aspect photographique

Lors de ma visite à Beausobre (Morges), il est interdit de prendre des photos, seul le photographe de Morges à ce droit.
Avec le KKG, il est interdit de prendre des photos au flash, c’est tout. Donc c’est l’aubaine pour nous (photos ou vidéos). Au passage je profite pour souligner que les flashs intégrés aux appareils ne dépassent pas les 4-5m de distance. Cela me fait toujours sourire de voir les flash crépiter lorsque les gens prennent en photo des montagnes !
J’ai un reflex avec un grand angle et un compact, mais le grand angle n’est pas adapté à la situation. C’est donc le compact que je prends sachant que pour les scènes de nuit, le capteur avoue vite ses faiblesses !
Me voilà donc mal équipé pour cette situation, l’appareil adéquat serait le reflex avec un zoom dans les 50-200mm lumineux, on se met à rêver d’un Nikon D3 avec un 70-200mm (8’000 CHF) !
J’ai pris 164 photos, en milieu de spectacle, j’ai dû pousser le compact dans ses derniers retranchements, ie 800 ISO. La présence du bruit est grande et les scènes rapides … trop rapides ! Bref, je suis déçu de la qualité (les vêtements blancs sont cramés tout comme le feu, le bruit est présent, vitesse trop faible de l’obturateur). Enfin je cachais l’écran du compact avec une main pour éviter que mes voisins de derrière soient dérangés … d’où l’intérêt du reflex !
Pour finir, ce genre de spectacle est un régal pour le photographe, les scènes sont colorées, surtout que le soleil se couchait en cette fin de septembre vers les 20h et que le jeu des lumières est excellent. Enfin j’étais au quatrième rang, les trois premiers étant réservés et j’ai traité les photos à partir des RAW.
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