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Cascades du Hérisson. Cela fait quelque temps que ces cascades sont sur mon programme, mais la météo n’avait pas permis la réalisation. J’étais allé à la première cascade avec mes parents et il me fallait donc revenir et visiter ces lieux un peu plus en profondeur. Je profite donc de ce jeudi de l’Ascension 2015, pour réaliser ce projet. LE mot hérisson n’a rien à voir avec l’animal, mais vient d’un ancien mot orthographié Yrisson, Urisson, puis Huresson.
Je bivouaque dans le secteur et au petit matin (8h), j’arrive au parking payant (5.- EUR, enfin pas en début de saison) où je suis dans les premiers. Cela me permet de partir tranquillement, tout en cueillant des plantes sauvages pour la cuisine. J’arrive à la première cascade, Eventail, haute de 65m. C’est impressionnant. Je prends mon temps pour les photos, puis par un chemin en montée, arrive en haut de la cascade. Après la Passerelle Sarrazine, j’emprunte l’ancien chemin barré qui longe le ruisseau de l’Hérisson pour arriver au Grand Saut (60m). De là, je peux monter à la grotte Lacuzon attenante sur la gauche. Voyant un sente de chamois, je l’ai suivi un bon moment, sous la falaise (terrain pour chamois). Une autre grotte existe, rien de spécial à signaler. En revenant sur mes pas, vers le ruisseau, j’ai vu un ancien rail. Il y a des restes d’exploitations.
Le long du parcours, des informations touristiques nous renseignent sur les moulins, construits par les abbayes au début du millénaire, permettant de scier le bois, forger les clous, moudre les céréales, travailler le chanvre… Le haut des cascades, près du saut Girard a abrité un petit ensemble sidérurgique où l’on savait même travailler l’acier pour différents usages comme les bandages de roues des chariots ou les faux.
Je retrouve le chemin et file vers Gour Bleu. Le niveau de l’eau le permettant, j’ai pu passer de l’autre côté et profiter au mieux de cette jolie chute d’eau et retenue. Puis Château Garnier, Saut de la Forge et Moulin Jeunet, viennent rappeler le passé. Un passage en forêt permet de rejoindre le Saut Girard qui est la dernière des 7 cascades.
De là, je rejoins la route départementale et cherche mon chemin pour rejoindre le Lac d’Ilay. La carte mentionne un chemin, mais une habitante me dit qu’il est abandonné. Je suis donc contraint de longer la route sur 300m pour rejoindre ce lac.
Je commence à faire le tour, on voit le lac au début, mais peu après. On rentre dans une forêt pour y rester presque tout le temps. Le cheminement est joli et varié, mais je fus déçu de ne presque pas voir le lac (sauf en s’écartant du chemin). Je rejoins le côté N (sous Le Frasnois) où je marque une pause.
Puis par la route, je traverse le village de Le Frasnois, pour emprunter le chemin forestier qui file vers le centre équestre. Le chemin est tranquille, mais monotone. Je commence à fatiguer et me demande si mon tour n’est pas trop long. Mais en arrivant devant l’Auberge Eolienne, je découvre son jardin botanique et ses 300 plantes. C’est l’un des plus beaux jardins botaniques que je visite. Superbe. Je reste un bon moment.
J’arrive au hameau de La Fromagerie où je découvre le magasin d’articles fait en bois, la Boisselerie du Hérisson. Il faut se retenir de tout acheter ! De très beaux articles.
Puis je file vers le Hérisson, où je retrouve aux ruines du Moulin Jeunet, le chemin de la montée. De là, la foule des grands jours est présentes et il faut patienter pour passer les passages étroits.
En fin de balade, je profite pour visiter la Maison des cascades (2.50 EUR ou inclus avec le ticket de parking) qui explique la formation glaciaire des cascades et d’autres détails. Intéressant. Il y a un film, mais il ne passait plus quand je suis arrivé.
In fine les cascades sont fort intéressantes. Par contre la coupler avec le Lac d’Ilay me semble une trop longue balade, mais le jardin botanique (je n’ai pas visité le sentier botanique attenant) ainsi que la boisselerie, me paraissent une jolie boucle.