Suisse | Vaud

Un dimanche après-midi ensoleillé et nous voilà partis en famille pour une petite randonnée dans la région, comprendre le Jura. La neige en ce 27 décembre est rare, donc ce sera une balade à pied. Comme c’est moi qui propose cette randonnée et vu qu’il fait grand beau, je décide d’aller à la ferme de Monts de Bière Devant qui offre un beau panorama … mais ce dernier se refusait toujours à moi, météo bouchée lors de mes précédentes visites de février 2014 et février 2015. Il me fallait donc une psychothérapie ensoleillée pour m’éviter quelques troubles pour mon jeune esprit !
Nous partons depuis le col du Marchairuz où le sport est de trouver une place de parc. Puis nous filons en forêt où la route forestière est en partie gelée. La neige tassée par les randonneurs finit par geler. Mention peut mieux faire pour le réchauffement climatique ! Pour l’aller nous empruntons le chemin le plus au S pour finir par arriver dans la clairière de Chalet Neuf et surtout retrouver le soleil. D’ailleurs avec nous, il y a le chien du voisin de mon oncle, le bien nommé Sun. Par son nom, devenons comprendre que cette brave bête est privé de sortie par jour pluvieux ?
Nous remontons le pâturage baigné de soleil pour arriver à un chalet, mentionné sur la carte (vers le Pt1487) et nommé Malgrétout. Il y a des amis du propriétaire qui nous donnent l’explication de ce nom : ce ne fut pas simple au niveau administratif pour obtenir le droit de bâtir ce refuge. Il est modeste avec ses tuiles en Eternit, belle époque insouciante où l’amiante était appréciée.
Nous prenons une petite collation à côté et profitons du soleil. Pendant ce temps, Sun (le chien pour ceux qui suivent), se met dans l’idée de traquer les campagnols. Je le vois creuser la terre dans un style bien bourrin : vas-y que je creuse, saute, renifle, arrache les mottes de terre avec les dents. Je me dis que les campagnols ne sont pas idiots et vont quitter ces lieux. Eh bien notre brave Sun en a attrapé 5, la plupart mangés. Et encore nous avons calmé ses ardeurs. Le campagnol, comme la souris, se reproduit fort vite et sans l’appétit féroce des renards, rapaces … et chiens, ils pulluleraient.
Nous repartons, un bref instant de hors piste pour retrouver le chemin dans la trouée finale. Nous arrivons aux Monts de Bière Devant et je découvre enfin le panorama local. Paix à mon âme ! Spectacle grandiose, surtout que j’avais pris les jumelles et que les sommets en grand c’est encore plus beau.
Après une bonne pause, nous rentrons et varions les plaisirs lors du retour en forêt. De façon surprenante, après le Pt1444, il y a des chemins forestiers que nous pouvons suivre. Il y avait parfois une vieille trace d’un skieur nordique. Mais il faut pouvoir s’orienter sans indication. Nous retrouvons la voie normale que nous suivons, peu intéressante car bien des racines jonchent le parcours.