Suisse | Vaud
  1. Refuge du Poste des Mines
  2. Refuge de l’ONU

Refuge du Poste des Mines

Le refuge du Poste des Mines est une bâtisse du 18e siècle, ayant servie de gendarmerie (lutte contre le bûcheronnage sauvage) puis d’habitation à Henri Conus (entre 1950 -1970). J’ai déjà eu l’occasion de visiter ce lieu (voir cette randonnée), mais l’idée est d’y passer la nuit avec deux adolescents. Ce bâtiment n’est pas une cabane, juste un lieu ouvert toute l’année. Il faut donc venir avec tout son matériel pour la nuit et le repas (eau incluse, en hiver l’eau est coupée à ce refuge).

Le Solliat

Je me gare au-dessus du Sentier, dans la Vallée de Joux, dans les hauteurs du hameau du Solliat. Il y a un refuge forestier qui offre un assez grand parking. Ce sera le départ de la randonnée.

Les sacs sont lourds, chargés des affaires pour être autonomes sur deux jours. A ce petit jeu, malgré les affaires pour cuisiner (casseroles, réchaud), je gagne. Le sac militaire est peu cher, mais lourd, mes affaires sont légères, mais chères. La vie est injuste !

Chalet

Le départ est donné et vu notre chargement, je donne le rythme du pas du guide. On descend brièvement par la route, au virage suivant (il n’y a pas de panneau, cela m’a fait revenir sur mes pas), il faut bifurquer à droite en forêt. Le chemin est à plat et débonnaire. Cela nous fait passer devant un charmant chalet privé, skis et raquettes d’antan.

Observatoire astronomique AstroVal

On sort de la forêt, pour atteindre une route qui remonte un pâturage. On passe devant un bâtiment et son parking (réservé à l’observatoire). L’observatoire astronomique AstroVal est au milieu du champ, va pour le voir de près. Il est tout petit et avec sa façade en bardeaux, il y a un charme fou. Un brin trop tôt, il ouvre le samedi en début d’après-midi. Tant pis, mais il n’est pas à mon programme.

La Capitaine

On passe la ferme La Capitaine, un écriteau mentionne que ces lieux furent l’occasion d’accueillir l’armée française du général Bourbaki en 1871. La route s’enfonce en forêt et la surprise est de voir qu’il y reste encore une petite épaisseur de neige. Je suis surpris de cela, car j’ai effectué des randonnées, la semaine passée, dans les préalpes Fribourgeoises, plus en hauteur et avec peu de neige.

Refuge de la Tournante

Le rythme ralentit, chaque pas coutant plus cher. Je suis tout heureux d’avoir pris un bâton, cela aide bien pour l’équilibre. La route se poursuit tout droit (enfin sans tenir compte des virages !). Vers 12 h, nous atteignons le refuge de la Tournante. Parfait pour la pause picnic. La porte est ouverte et donne accès au refuge lui-même et à une pièce servant de découpe du bois (hache à disposition) : deux tables avec leurs bancs et un réchaud à bois.

Refuge de la Marocaine

Après une belle pause et quelques buches coupées, nous repartons. À la bifurcation suivante, il faut tourner à droite. On poursuit en forêt pour déboucher à un carrefour où se trouve le petit refuge de la Marocaine. Modeste refuge, comme les autres avec table/bancs et petit réchaud.

Refuge du Poste des Mines

Après cette brève visite, il faut poursuivre sur la route qui file plein N. On profite des petits morceaux de routes déneigées, trop peu nombreux à mon goût. Sans difficulté, nous parvenons dans une petite clairière où se trouve au centre une grande bâtisse. C’est le refuge du Poste des Mines. Les murs sont en bardeaux et le toit en tôle. La porte s’ouvre sur un couloir. À gauche la pièce de vie (tables, bancs, fourneau), au fond la remise de bois (hache et scie en prime). À l’étage, une porte donne sur une partie privée non accessible. C’est une bâtisse, sûrement une ferme, qui au 19e siècle a servi de gendarmerie. Puis au 20e siècle, d’habitation à un bucheron (Henri Cornus). En hiver, les toilettes, à l’extérieur, sont condamnées et la pompe de la citerne d’eau enlevée.

On s’installe là, pour notre soirée et nuit. Je suis heureux, in fine, d’avoir de la neige, qui permet d’augmenter nos réserves d’eau et m’évite le rationnement. Le poêle, comme tout réchaud, prend un temps fou à être allumé et monter en température.

Je suis surpris que mes ados filent couper du bois avec plaisir, c’est bon, les voilà occupés. Tant mieux pour moi, cela me permet de préparer le repas puis le feu en extérieur pour la soirée.