Suisse | Vaud
  1. Refuge du Poste des Mines
  2. Refuge de l’ONU

Refuge de la Poste des Mines

La veille, nous sommes arrivés au refuge de la Poste des Mines. Arrivés tôt, cela nous a permis de passer l’après-midi et soirée. Le poêle, comme tout instrument de cet acabit, prends un temps fou à monter en température. Par contre, une fois chaud, la température reste assez haute (plus de 20°c, alors que dehors, c’est juste au-dessus de zéro). Mais il faut alimenter en bûches régulièrement. Au fond, il y a une remise pour couper du bois. La nuit, je suis surpris, la température n’est pas trop descendue, la bâtisse a deux étages, permet de conserver la chaleur au rez-de-chaussée. Pourtant, les fenêtres sont de simple vitrage et n’ont pas toutes des volets. Pour cuisiner, mieux vaut compter sur son propre matériel … qui est propre ! Il y a l’électricité (avec minuteur) via des panneaux solaires.

Bref, le matin, la nuit est comme une nuit en cabane, on dort mieux dans son lit. Va pour refaire le feu et préparer le déjeuner.

Après, les deux adolescents avec moi partent découvrir le monde et j’en profite pour nettoyer et ranger. Nous finissons par être prêts.

Refuge du Négus

On part par la route, mais avec la neige, je me trompe et descends le sentier visible depuis le refuge. Il faut poursuivre dans le pâturage au NE et filer en forêt. Je finis par retrouver le sentier. La neige est encore bien présente, en ce début de printemps. Nos chaussures ont souffert de la neige depuis la veille et sont bien humides. Malgré le feu, elles n’ont pas trop séché. Zut !

Le sentier longe la frontière avec la France. Le chemin monte et descend très légèrement. On arrive à un carrefour, à droite. Puis, je décide de faire un détour pour rendre visite au refuge du Négus. Il faut poursuivre sur cette route, taillée dans la terre. C’est en pente douce. Cela permet d’atteindre le petit refuge du Négus. Table, banc et petit poêle sont de la partie.

Refuge de la Sauvageonne

Brève pause découverte et on remonte la route. Un sentier part sur la droite. Tiens il y a moins de neige ici. Un joli petit passage avec du calcaire apparent. On finit par atteindre le refuge de la Sauvageonne, placé sur une petite butte. Là encore, table, bancs et poêle pour ce petit refuge. Par une trappe et une échelle, au-dessus du poêle, on accède à l’étage supérieur, vide.

Ruine

On rebrousse chemin, mais dans le secteur, il y a une autre curiosité. Je cherche un abri sur la gauche. On quitte le sentier et partant à fouiner les lieux. Il y a de jeunes hêtres qui gênent la progression, mais on finit par tomber sur un abri … ou plutôt ce qu’il en reste. C’est un vieil abri qui est abandonné depuis belle lurette. Ruine serait un mot plus approprié. Il y a encore un poêle en fer en train de rouiller. Bref, c’est une curiosité, un peu difficile à trouver.

Refuge de l’ONU

On emprunte le sentier qui descend plein S, lorsqu’on se rend compte qu’une veste s’est perdue. Demi-tour à la ruine et on repart. On descend tranquillement cette route forestière, pour passer devant un chalet privé, bien joli (L’Epervière), dans une mini-clairière. La descente se poursuit, toujours dans la neige, pour arriver dans une clairière allongée où se trouve le refuge de l’ONU. C’est 13 h, va pour s’y arrêter pour le picnic. C’est un refuge composé en deux parties : partie vie et auvent couvert pour le bois. En hauteur, au-dessus de la partie vie, il serait possible d’y dormir (reste à trouver pour y monter). Là encore, table, banc et poêle. Tiens, un fauteuil en cuir usé, vient agrémenter ce lieu.

Le Solliat

On reprend notre route, pour poursuivre la progression en forêt. La neige devient doucement moins épaisse. Encore un joli chalet privé sur la gauche. Fin de la neige (des traces de chevreuil juste avant), mais les pieds sont bien humides, les chaussures ayant abdiqué depuis belle lurette. Après la toute petite clairière (banc, tronc gravé pour le chemin à l’Ours), la forêt devient un chantier. Bien des petits tas de branches et des troncs coupés. Tiens il y a encore la machine de chantier des bucherons. Une dernière marche permet de retrouver le parking du jour au-dessus du Solliat.

Conclusion

La randonnée, sur ces deux jours, est courte et est tout à fait possible en une seule étape. La particularité est de voir de nombreux refuges forestiers. Sinon c’est de la forêt à foison.