France | Haute-Savoie

Pointe Ireuse

La Pointe d’Ireuse est un sommet attenant au Mont Billiat. Lors de ma traversée de la crête du Mont Billiat, la météo du jour m’avait donné un goût de reviens-y. Aujourd’hui est donc le grand jour et je vise la Pointe d’Ireuse. L’envie de se défouler étant grande, je programme un parcours conséquent.

Seytroux

Je me gare au-dessus de Seytroux, un parking est à disposition. La fin de la route est non goudronnée. Je pars tranquillement par la route d’alpage puis un sentier (les dernières cartes IGN ne le mentionnent plus). Cela me fait traverser un pâturage, les bêtes ne sont pas encore là. J’arrive à la ferme l’Avanchéreau qui offre un joli point de vue sur les Alpes. La montée se poursuit par un sentier (non indiqué sur la carte) qui me permet de rejoindre sans soucis le Col de la Balme.

Col de la Balme

Au col de la Balme, je trouve un fort joli chalet avec une fontaine. Tout est fermé, mais l’extérieur est superbe. En plus la vue s’ouvre encore plus. Je poursuis en forêt pour contourner le sommet de la Pointe des Riondets.

Col de Seytrouset

Je débouche dans le pâturage sous le col de Seytrouset. Je visite la ruine locale (disparue sur les dernières cartes ! )  et arrive au col de Seytrouset. Il faut monter ensuite en direction de Nifflon d’en Haut. Le sentier devient pentu et passe une courte rampe fort jolie. La vue s’élargit, les mollets chauffent. Je rejoins un col attenant au Grand Rocher du Nifflon. je profite de prendre des photos des Alpes, car les nuages d’une perturbation arrivent. C’est superbe.

Nifflon d’en Haut

Il me reste à descendre au hameau de Nifflon d’en Haut, mais il reste de la neige. Je progresse tant bien que mal dans cette neige pourrie qui cache les lapiaz. La vie est dangereuse ici ! J’arrive devant la chapelle Notre Dame des Neiges de Nifflon d’en Haut, style atypique avec son clocher en bulbe et son toit en tôle. Elle est fermée, pas de chance. Je monte et file vers le refuge de Nifflon d’en Haut. Fort joli d’extérieur car construit en bois avec des bardeaux. Magnifique, mais le refuge (non gardienné) est fermé à clé. Il faut la chercher au Syndicat d’initiative de Bellevue. Oh rage, oh désespoir ! L’eau étant rare ici (d’ailleurs Nifflon signifie : là où l’eau ne coule pas), le refuge est équipé d’une citerne.

Pointe d’Ireuse

Je poursuis et traverse le hameau de Nifflon d’en Haut pour progresser sur un chemin de lapiaz. Toujours cette neige qui complique la vie. Je croise un grand groupe de randonneurs retraités. Un babillage plus tard, je poursuis et arrive tranquillement à la Pointe d’Ireuse. Un cairn et un panneau IGN marque le sommet. La vue est à 360°, entre les Alpes, préalpes, lac Léman et Jura. Superbe. Je profite du cadre pour la pause casse-croûte.

Descente

Après la pause, je file par le N. Section pentue et surtout compliquée par la neige. Au col du Pt1772, on remonte pour mieux (joli passage) descendre plus loin. J’arrive au Pas de l’échelle.

Pas de l’Echelle

Je rejoins le haut du Pas de l’Echelle et constate la raideur des lieux. C’est une faille dans le rocher, équipée de câbles et d’une échelle plus bas. Il y a de la neige et descend avec prudence. Brave chaînes. Après l’échelle, c’est une pente raide enneigée qui m’attend. Mazette, la vie devient compliquée ici. Avec prudence, je taille mes marches,m’agrippe à tout ce que je trouve. J’en sors avec soulagement et rejoins le col du Pt1728. Ce passage est à l’ombre et même en été, il doit souvent être glissant.

Hors piste

Dans la combe de Creux des Prés, un chemin est mentionné depuis le milieu (mais plus sur les dernières versions ! ). En visuel, la descente me paraît tout à fait possible et je m’y engage. Il n’y a pas de chemin. Je regrette juste d’avoir oublié. Au loin des chamois filent vers les falaises. Je descends dans le centre de la Combe.

L’abri du Creux des Prés

Lorsque la Combe se resserre, je remonte vers la falaise, on croit voir des grottes. Et là, sous la falaise, je découvre une vieille ruine d’un abri en bois. Émouvant. Le lieu est aussi grandiose. A partir de là, je trouve le chemin mentionnée sur les anciennes versions des cartes et il est des plus confortables, marqué par de la peinture sur les arbres.

Sur les Saix

Vers 1400m, je bifurque pour aller vers Sur les Saix. Bifurcation peu visible (le reste d’un tronc est taillé en carrés). Le chemin est nettement moins confortable et surtout je le perds. Je navigue au mieux dans une forêt peu accueillante où les cerfs brouillent les pistes. Je retrouve le sentier, mais c’est peu confortable.  Je finis par arriver sur le pâturage de Sur le Saix (disparu des nouvelles cartes ! ) pourtant bien présent. La surprise est de trouver un joli abri ouvert, modeste, mais mignon. Une table, un banc et un poêle. Derrière je profite de visiter les ruines, peu visibles. Il reste de la ferraille rouillée (genre cercle pour tonneau).

Les Plagnes

Je descends par le chemin inférieur qui,  lui,  est bien agréable et même joli. Je rejoins la route d’alpage aux Plagnes. Là, c’est la longue remontée de cette route et je me mets en pilote automatique.

La Chette

A 1458m, un panneau m’indique la suite. Une table m’offre quelques minutes de repos et je descends par un chemin, une nouvelle fois disparu des dernières cartes (décidément !).

Les Culées

Cela me permet de rejoindre les chalets des Culées, bien jolis. Je discute avec un groupe d’hommes, puis longe la route d’alpage pour retrouver le parking.